Mercredi dernier, je me suis levée avec une boule même pas de cristal, ce qui m’aurait été utile pour savoir de quoi l’avenir sera fait. Après l’avoir tatée, j’ai reconnu sans peine la boule de culpabilité qui m’accompagne depuis que je suis maman. On a beau dire depuis le début des blogs parentaux « arrêtez de culpabiliser ». Ça me fait le même effet que lorsqu’on me dit « calme-toi » et que ça m’énerve encore plus.

Mercredi donc, c’était l’anniversaire de ma fille. Ses 11 ans. Et je n’avais pas prévu grand chose (à part un rendez-vous chez le dentiste pour sa double dent, qui n’avait rien à voir avec ma culpabilité. Quoique…)

Je lui avais promis un anniversaire licorne #jesuisunmouton au moins aussi bien que sa tropical party, son ice-cream party ou sa pyjama party. D’habitude, une promesse est une promesse sauf que là, je n’avais pas réussi à caser son anniversaire dans le tunnel de juin parmi les kermesses, les représentations de théâtre, le spectacle de gym, la fête du village…

« On le fêtera fin août, avant la rentrée », je lui avais promis, sentant mon nez s’allonger encore un peu.

Et puis il y a eu ce coup de fil d’une maman me demandant si j’étais au courant de la surprise ? (Bah non, puisque c’était une surprise !)

La virée chez Hema pour décorer vite fait. Le gâteau à l’arrache. Et le petit groupe de copines qui débarquent avec des dessins, des pancartes, des petits cadeaux hand-made. Et les clichés du photobooth dans leurs portables pour l’éternité.

Je pensais que ma culpabilité serait repartie avec les BFF.

Tu parles, ce serait trop simple. Depuis, je culpabilise encore plus de séparer ma fille de ses copines à la rentrée, en la mettant dans le même collège que son frère…

Ça s’arrête un jour ou bien ?