Avec les enfants, on a repris les plateaux TV vieux films cultes qu’on avait délaissés après la période Indiana Jones/Retour vers le futur.

Il y avait Yes Man sur Netflix. Je me souvenais que Jim Carrey ne jouait pas encore trop de la grimace dedans. Alors j’ai dit Yes, comme le héros du film, en proie à une vie ennuyeuse, qui voit son existence s’éclairer à partir du moment où il commence à dire oui (je parle de Jim Carrey hein).

Et depuis, dommage collatéral, j’ai commencé moi aussi, à dire oui.

J’ai dit oui.

– Oui à ma fille pour la commande sur Shein alors que « c’est de la merdouille chinoise de mauvais qualité. Qu’il faut être consom-acteur ma chérie. Blablabla… » (3 jours plus tard : et oui c’est de la merde, je te l’avais dit !)

– Oui pour la fête d’ados dans mon salon (alors que j’avais vu Sex Éducation Saison 2 avant…)

– Oui au Burger King et au Mac Do la même semaine alors que je mange bio et home-made le reste du temps… (Mais les frites cheddar oignions quoi…)

– Oui pour arrondir à l’euro supérieur chez Camaïeu (pour le réseau Solidarité femmes qui accompagné les femmes victimes de violences) et au Mac Do (pour la Fondation Ronald Mac Donald qui finance des maisons parents-enfants à proximité des hopitaux).

– Oui pour retrouver des copines à Paris alors que la capitale semble toujours plus s’éloigner de la banlieue.

Et c’est tout ?
Ouais, c’est tout ! Publicité mensongère ce film. Ça n’a en rien changé ma vie de dire Oui (Jim Carrey ce mytho).

D’ailleurs, après réflexion, je crois que je devrais plutôt apprendre à dire NON !

– Maman, je peux inviter une copine à la maison ?
Non
– T’as de beaux yeux, tu me files ton 06 ?
Non
– Hey, t’aurais pas une clope ?
Non
– Maman, je peux prendre un carré de ton chocolat noir ?
Non
– Vous n’auriez pas du liquide plutôt ?
Non
– Maman tu peux m’emmener chez R. ?
Non
– Isa, tu peux m’aider gratos pour ma com ?
Non
– Maman, je peux inviter ma petite copine à dormir ???
NOOOOOOON

#nogirl

PS : j’adore cette photo façon affiche de Yes Man mais pas vraiment, prise par Lauriane des Villages clubs du soleil pendant un blogtrip VCS aux 2 Alpes. On ne dirait pas mais je décolle avec mes raquettes. Voilà, parfois il faut oser. Ne pas avoir peur de remonter sur des skis alors qu’on s’est fait mal la fois d’avant. Il faut sortir de sa zone de confort, toujours. Parce qu’on ne sait pas quelle surprise un simple oui peut nous apporter. C’est ce que j’essaye de faire depuis que je suis moins souvent là. Je vous en parlerai peut être un jour. Et puis oui, ça va si bien avec mon mot de l’année !

Bonne vacances à tous ceux qui partent à la montagne ! (Et aux autres 😉