Parfois, pendant mes week-end off, j’aime bien binge watcher les séries Netflix que mes enfants regardent (dans le bus ? En dormant ? En cours ? Dans quelle faille spatio-temporelle vivent les ados ?).

J’ai donc regardé la saison 2 de Sex Éducation. J’avais bien aimé la saison 1 où un jeune puceau, fils d’une sexologue aussi réputée que sexy (syndrome Stiffler’s Mum) devient, moyennant finances, le conseiller sexuel de tous les ados du lycée.

Et alors, la saison 2 ? Cette fois, Sex kid arrête les consultations, victime de la concurrence déloyale de sa mère qui officie officieusement au lycée.

Ça commence par un comique de répétition qui aurait pu être lourd si il n’était pas allé jusqu’au bout. Plusieurs fois d’ailleurs je me suis dit « AhAh Ah, iIs vont beaucoup trop loin (sans vilain jeu de mots) ».

En réalité, je trouvais ça drôle, jusqu’à ce que je réalise que les ados de la série avaient l’âge de mon fils… De mon fils et son lit double, remember

Alors, j’ai regardé la série sous un autre angle, avec mon œil de mère. Et j’ai flippé devant tous ces parents défaillants, qui font de leur mieux sans doute, comme nous tous.

Je me suis demandée ce que mon ado en pensait. Puis je me suis posé la question : Est-ce qu’on peut décemment regarder la série avec ses enfants ? Vous faites ce que vous voulez hein. Nous, on regarde ailleurs dès que deux personnes s’embrassent dans un téléfilm de noël donc on a évité. Une de mes amies m’a dit qu’en VO, ça lui avait paru plus soft. Peut-être que « poire de lavement » en anglais, ça passe mieux ? Sans compter que ça peut toujours servir d’étendre son vocabulaire. Mais JE NE VEUX RIEN SAVOIR… 

En revanche, je lui ai commandé le guide Sex Education by Netflix. Victime de son succès, cette bible du sexe pour les ados est désormais disponible en .pdf sur le site sexeducation.fr. La suite n’appartient qu’à lui. Et je je radote peut-être mais je ne veux surtout RIEN savoir !