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Le problème quand on mène une vie de bisounours (le rose, celui avec l’arc-en-ciel dessus) comme moi, c’est qu’on risque de tomber de son nuage. Et vu comme  il est perché le village des bisounours, ça fait drôlement mal à l’arrivée. Ca te laisse en mille morceaux.

On ne dirait pas comme ça mais…

Derrière les ciels bleus d’Instagram, il y a des orages qui grondent.
Derrière les sourires figés, il y a les drames du quotidien.
Derrière la vitrine, il y a la vie avec ses surprises et ses coups durs, ses lâchetés et ses trahisons.
Derrière l’écran, il y a la solitude.
Je ne vous fais pas de dessin.

Maintenant, il y a surtout le vide partout, dans ma tête,  dans ma maison, dans mon coeur aussi.
Il y a quelqu’un quelque part que je voudrais Trierweileriser d’une force (ah si j’étais Corse…)
Il y a les amis, les vrais (love sur vous).
Il y a mes enfants qui méritent mieux que ça.

J’aimerais vous dire que ça va bien. Vous dire que je suis forte. Vous dire que je tiens le coup mais il y a déjà eu assez de mensonges comme ça. La seule chose qui me rassure vraiment, pour l’instant,  c’est que je suis malgré tout, quoiqu’il arrive, POUR TOUJOURS la mère de deux enfants qui ont un père formidable. Et comme il y a une chanson de Bruel pour tous les moments de la vie, je m’en vais faire craquer les enceintes sur « Lequel de nous », puisque maintenant, je peux écouter Patrick quand je veux.

PS : si tu me lis, que tu as des pectos d’acier, une maison à l’ile de ré. Que tu aimes les feux d’artifices et les couchers de soleil,  fais-le savoir (je suis une fille toute simple).

PS2 : bien cuisiner serait un vrai plus. Merci.

PS3 : Ironie du sort, j’ai écrit cet article pour l’Express Styles. On est d’accord que c’est la théorie. Dans la vraie vie, on fait ce qu’on peut…