Cet hiver (enfin, à Pâques, il n’y a plus de saisons, souvenez-vous), mon fils a eu son étoile de bronze. Je sais bien qu’on s’en fout complètement de ces médailles. Que ça vient encore mettre de la pression à nos gosses, là où il ne devrait y avoir que du plaisir. Mais niveau pression, je suis championne du monde (et je ne parle pas de bière – ça donne du bide -…).

Donc à Pâques, lors de nos vacances aux Villages Clubs du Soleil des 2 Alpes (il y a encore de la neige à cette époque ? Réponse un de ces 4 sur le blog #championnedumondedeteasing), mon fils était inscrit en 3* puisqu’il avait décroché sa 2* deux ans plus tôt. Allez savoir pourquoi, il avait l’impression de l’avoir eu dans une pochette surprise et se demandait si ce ne serait pas plus raisonnable de la repasser #lefilsdesamere. Le premier jour de cours, je l’ai quand même déposé dans la file 3*. L’enfant le plus grand devait avoir 10 ans (Smiley façon Munch).

Allez savoir comment (l’univers sans doute), j’ai découvert in extremis qu’il y avait un cours ados plus ou moins multi-niveaux, qu’il a pu rejoindre dès le premier jour.

Bref. Imagnez l’ambiance entre ados. Indice : AHAHAH

– Sérieux, vous avez fait la Valentin ? T’es sûr que t’as le niveau pour les pistes noires ? T’as pas pris froid au moins ? #championnedumondedestress

Passe la semaine et vient la remise des médailles sur la scène du VCS avec la mascotte de l’ESF.

Et RIEN. Pas de médailles pour les ados.
« Allez, on s’en fout des médailles d’facon ».

Sauf qu’il y avait bien des médailles à aller chercher au guichet ESF du club. La mascotte, c’est old pour des ados. Et contre toute attente, ce n’est pas la 3* que mon-fils-il-est-fort a décrochée mais l’étoile de bronze.

On s’en fout des médailles, je sais bien. Mais celle là avait un goût particulier (et je ne parle pas de chocolat – ça donne des boutons). Elle avait un goût de leçon de vie, dans cette année pas facile. « Crois-en toi et t’auras ta médaille de bronze », qu’on s’est répété tout le reste de l’année.

Jusqu’au jour des résultats du brevet… où il a eu la médaille d’or. J’aurais bien pris une photo avec Piou-piou pour fêter ça !