Un monstre à Paris, c’est beau, il n’y a pas d’autre mot.

L’image, les paysages de ce Paris de 1910 en pleine crue joliment sublimé par un studio Made in France (cocorico !).

L’histoire, même si je je croyais que c’était un genre de Quasimodo alors qu’en fait pas du tout : la célèbre chanteuse Lucille se prend d’amitié pour celui que l’on appelle « Le monstre de Paris » et tente avec son ami d’enfance Raoul et son complice Emile, de le sauver des griffes du méchant préfet arriviste. Il y a de l’amour, de l’amitié, de la tolérance et un méchant ratatiné. Tout ça parle à mon grand coeur de petite fille !

La musique, aussi parce que Vanessa Paradis ne donne pas seulement sa voix à Lucille. Non, Lucille apparaît plutôt comme un avatar de Vanessa Paradis puisque l’on retrouve sa gestuelle, ses pas de danse, ses expressions dans le personnage. Idem pour M. et le monstre qui a même un joli prénom : Francoeur.

Je ne sais qui de nous trois a le plus aimé ? M. 7 ans, qui trépignait sur son fauteuil pendant les scènes d’action, J. 4 ans fort contente que le méchant ne le soit pas tant que ça (si on compare aux méchants des Disney, le préfet est un agneau !) ou moi.

C’est tellement beau que je vous mets la bande-annonce, pour le plaisir des yeux, des oreilles et de la larmichette que j’ai versée à la fin juste parce que c’était beau !