L’ autre jour, j’ai dit à mes enfants
« Venez mes petits, on va se promener dans les bois ».

J’ai lu l’effroi dans leurs yeux.
La petite a commencé à fourrer des petits cailloux dans ses poches.

« Mais non, stresse pas ma petite poucette, on va faire de la sylvothérapie« .
Du grec, Sylva qui signifie forêt ou arbre.

J’ai découvert ça lors du séminaire de lancement des week-ends à thème Zen d’Azureva. C’est le genre d’activités qui seront proposées dès le printemps prochain dans leur village vacances Azureva de Sainte Montaine, en pleine forêt solognoise. Il faut dire que l’endroit est la définition même du zen.

L’idée, c’est avant tout de respirer, de s’ancrer, de prendre racines pour ne faire qu’un avec le temps présent. Selon des études , deux heures de marche en forêt diminuerait le cortisol (corolaire du stress), ferait baisser le rythme cardiaque et l’hyperactivité.

Mais alors comment ça marche la sylvothérapie ?

Il y a la théorie. Que vous pouvez retrouver sur la chaîne Youtube du spécialiste Jean-Marie Defossez.

Et la pratique :

Comme les enfants semblaient avoir peur que je les perde (WHY???), ils me suivaient à la trace. Alors j’en ai profité pour tester le 1re exercice qui consiste à caler sa respiration sur nos pas. Trois pas en inspiration, cinq en expiration.

Vu que j’ai rien d’un prof de yoga => la fille la plus stressée de la terre, j’avais un peu oublié les autres exercices. Mais je leur ai demandé d’imaginer qu’il étaient un arbre, fier, droit, avec des branches et des racines. Ils ont pensé que cette fois, ils m’avaient perdue pour de bon. Mais comme on était plus détendus, on s’est mis tranquillement à chercher des champignons qu’on n’a pas trouvé (nostalgie de l’année dernière).

On est quand même tombé sur l’arbre d’Harry Potter (WHAT???).

Et celui des contes de fées (WHERE???)

Je crois que la sylvothérapie dope aussi l’imagination (ou alors, ce sont les champignons. Vous avez mangé des champignons, les enfants ?)

Bref, on a passé un bon moment. Moi, je retenterai la sylvothérapie de façon plus académique auprès de Vivaldi, mon marronnier que j’aime déjà tellement (d’ailleurs je vous rappelle que vous pouvez me suivre sur Instagram en cliquant là).

 

Merci à Perrine pour la photo (bisou)