Certaines font le no shopping month pour assainir leur porte-monnaie, moi je fais le no shouting month*, pour… reposer mes cordes vocales. Chacun sa voix, chacun sa croix.

No shouting month donc, ou plutôt 40 jours sans crier, un carême païen en somme, tout droit sorti d’un tweet avec Doudette. Laquelle moqueuse a parié un resto que je ne tiendrai pas…  C’est qu’elle est maman par deux fois aussi. Et qu’elle sait bien combien ils peuvent nous donner des envies de hurler nos anges.

Pourtant, c’était mercredi. Et je tiens plutôt bon la barre. Malgré les colères de la petite (pratique pourtant, elle a trouvé une pièce de 2€ en se roulant par terre à l’épicerie). Mère parfaite n’a pas crié (j »aurais dû m’acheter des bonbecs avec !).

Je dois confesser un petit écart de bonne conduite cependant. Oui, j’ai crié. Hier soir 18h30, quand M. 7 ans a re-re-re-déboité le bras de sa soeur*. Mais le cri, c’est comme les klaxons. A utiliser en cas de danger.

On en reparle dans 33 jours. Mais ma théorie du « moins tu cries, moins tu cries. Plus tu cries, plus tu cries (plutôt universelle) », semble se vérifier.

Alors ca vous tente le no shouting month ? Qui me suis ? Je ne fais pas de prosélytisme, il n’y a même rien à gagner, sinon une vie de famille plus douce !

* traduction à la volée de « Un mois sans crier », mais à chaque fois que je fais un titre en anglais, je dois le corriger dans l’heure. J’ai hésité avec screaming en fait (?°

* message à la CPAM : ceci n’est pas de la maltraitance, le poignet est comme la petite, capricieux et se déboite même en jouant à « Bâteau sur l’eau »… Il y a nom pour ça, mais je l’ai (encore) oublié.