Sous l’eau. Pas dans une mer turquoise à 30°C mais dans une marée de rendez-vous, d’articles à rendre, de mails à écrire, de projets qui n’avancent pas.

La faute aux vacances. Une petite semaine qui ne devrait même pas porter le nom de vacances tellement c’était PAS des vacances. On devrait inventer un nouveau mot pour les freelances tient. Off intermittent par exemple.

Tu es salariée, tu as bataillé ferme avec ton patron qui trouve que ce n’est JAMAIS le moment de prendre des vacances. Tu l’as enfin vu sortir son Mont Blanc pour signer ta feuille de congés. Là, tu as détourné le regard parce qu’il aurait encore réussi à te faire culpabiliser. Mais voilà, tu es en vacances. L’esprit tranquille, le fichier « Travail » de ton cerveau laissé dans le tiroir de ton bureau, fermé à double tour. Tu as une semaine pour toi et parfois, tu fais un détour pour ne pas passer devant ton bureau parce que les vacances, c’est les vacances.Voilà que je t’envie presque.

La maman freelance, elle, prend ses vacances quand ça l’arrange puisqu’elle n’a de compte à rendre à personne… Sauf à ses clients tiens. Qui se demandent bien ce que c’est cet étonnant bruit de fond qui ressemble au générique de Barbapapa avec des notes portant un peu plus sur les aigus (des cris ?) quand il appelle pour savoir pourquoi il n’a toujours pas reçu ses articles ?  » Elle le rassure. Ils arrivent. C’est juste que la nuit après une journée avec ses fauves, elle est un tout petit moins productive que d’habitude !

Et pourtant, elle y a pensé toute la journée à son travail. Impossible d’oublier le bureau puisque son bureau, c’est la maison. Même au moment de faire une sieste, son ordi lui parle « Tu devrais travailler, viens t’assoir avec moi, allez« . C’est bien simple, on devrait faire des clubs de vacances pour freelance, avec le Wii-fi gratuit de 21h à minuit et Internet brouillé le reste du temps. Au risque de se brouiller avec les clients… oui.

Episode 1 Freelance, c’est le paradis ?
Episode 2 Les journées enfant malade