image

Un dimanche matin. Pas d’enfant. Une soirée qui se finit un peu tard la veille. La pluie qui tape sur les Velux. Tu la sens la grasse mat’ ?

Même pas. J’avais mieux à faire. J’avais une course à courir. Une boucle à boucler. J’avais La Parisienne.

Malgré le froid, la pluie, la fatigue et ma cuisse droite qui se chiffonnait depuis 10 jours, j’étais à bloc. Parce que La Parisienne, c’était ma première course l’année dernière. Un moment aussi horrible qu’intense qui n’était là que pour me prouver ce que j’avais à me prouver. Qu’on finit toujours par y arriver, peu importe le temps qu’on met. Même si on ne dort plus, même si on ne mange plus.

Je n’avais plus rien à me prouver dimanche. J’étais en forme. J’ai couru pas mal de courses depuis avec Laure. J’étais même contente qu’il pleuve parce que je n’avais jamais couru sous la pluie (une personne qui écrit cela peut-elle être saine d’esprit ?).

Et puis La Parisienne, quoi qu’on en dise, oui il y a trop de monde (40 000 coureuses), oui ils ont réussi à faire croire que c’était une course caritative alors que même pas. Malgré tout c’est une course vraiment chaleureuse même par 10 degrés, avec des petits groupes à tous les coins de rue, des tunnels animés « On va en boîte ? » et des panneaux tout du long qui filent les larmes aux yeux (en même temps je viens de pleurer devant un arc-en-ciel, il y a peut-être un rapport avec l’ordonnance pour ma thyroïde qui traine depuis un mois dans mon sac ?).

Et puis il y avait les copines blogueuses Sabine, Stéphanie, Mariode, Karine que je suis toujours contente de retrouver depuis que je ne vais plus aux opés. Je courais avec la team Femifree. Bien sûr, je pourrais me passer de sponsor mais j’aime cette cohésion de groupe qu’on a quand on court sous les mêmes couleurs, cet esprit d’équipe qui nous fait sentir un peu plus proches alors qu’on ne se connait qu’à peine. Sans doute parce que tout ça me manque souvent en tant que freelance.

Dimanche donc, j’ai couru La Parisienne en 44 minutes. J’ai bouclé la boucle.  Prête pour un nouveau départ. Tu le vois le symbole là ?

PS : un mot sur mon sponsor du jour Femifree donc. Un solution contre l’incontinence à base d’électro stimulation (comme slendertone). Alors bien sûr j’ai pouffé puisque mon âge mental avoisine celui de mon fils mais pas trop fort parce que j’ai eu enfants et que les éclats de rire ça fait comme le trampoline et la corde à sauter. Quoiqu’on en dise, c’est utile un périnée en béton et même plus que je ne le pensais (ahhhh, je sens que je commence à vous intéresser là -smiley lubrique censuré-).

PS2 : je ne me moquerai plus jamais des coureurs avec un sac poubelle. Effectivement, ça ne sert pas vraiment pendant la course, mais ça t’empêche d’attraper la crève avant la course, quand tu attends le départ pendant UNE HEURE ET DEMIE (sous la pluie…).