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Lundi matin, alors que la tour Eiffel était encore dans les nuages, j’ai déposé non sans entrain mais au train, mon 10 ans pour sa classe verte.

Comme c’était férié mais pas pour tout le monde (simplification administrative on a dit ?), on a enchaîné sur une journée entre filles avec ma 7 ans 3/4 : shopping, salade en terrasse dans notre havre bobo à nous (aka Montfort l’Amaury), piscine.

So cliché.

En rentrant à la maison, on s’est pourtant retrouvées confrontées aux lois de la physique : impossible de faire rentrer plus de vêtements dans le placard de ma fille.

Comme on n’est pas des femmelettes, (Est-il utile de glisser ici l’air de rien que j’ai fait le Mud Day ?),

On a entrepris de monter la nouvelle commode de J. qui attendait depuis une semaine qu’un lutin vienne le faire. On a revêtu nos salopettes (l’habit fait le moine toussa) et à 14H00, on s’est lancées. La notice disait qu’il y en avait pour une heure. Ca nous a pris un tout petit peu plus…

Donc à 14h, on s’y met.

A 14h05, je réalise que je ne sais pas où se trouvent les outils.

A 14h12, je trouve un cruciforme.

A 14h18, j’enfonce les chevilles en tapant avec une agrafeuse.

A 14h25, je peste parce que le cruciforme que j’avais trouvé est trop gros.

A 14h26, j’envoie J. en chercher un autre.

A 14h28, j’envoie J. chercher une pince pour enlever les chevilles plantées au mauvais endroit.

Et un marteau aussi.

A 15h40, je laisse les outils à J. qui commence à trouver ça cool de bricoler.

Je ne suis pas loin de penser pareil.

A 15h00, alors qu’on en est à l’assemblage, je n’arrive pas à attraper la planche du fond pour la remettre à l’endroit.

A 15h01, c’est pas possible. Je n’ai quand même pas vissé les pieds de la commode et le dessous de la commode avec mon parquet en bois massif ?

A 15h02, si, si, c’est possible.

A 15h18, on fait une pause. Il ne reste plus que les 4 tiroirs mais je devrais peut-être dire qu’il reste encore les 4 tiroirs.

A 17h, on s’y remet sans accroc. Un travail à la chaîne à 4 mains dans le plus pur taylorisme. C’est presque trop beau pour être vrai.

A 17h40. C’est fini ! Tape m’en 5 par ci. On est les reines du bricolage par là.

Tu seras féministe ma fille.

A 17h41. C’est quoi ce paquet de vis qui reste, là ?

A l’heure qu’il est, je n’ai toujours pas la réponse.

En revanche, on n’a eu aucun mal à remplir la commode.

A J+1, donc, une commode qui pèse une tonne trône au milieu de la chambre pas rangée de J. Il y a quatre trous dans le parquet, des rayures sur les tiroirs qu’on a empilé sur leurs vis, des renforts qui attendent d’être vissés je ne sais où.

Et malgré tout, on est toutes les deux hyper fières de nous, vraiment. On a monté une commode.

Prochaine journée entre filles, on installe les étagères !

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PS : je vous reparle très vite de cette commode Emob4kids avec laquelle j’ai testé la méthode de rangement Kondo. 

PS2 (parce qu’il faut le voir pour le croire…). Il y en a 4 comme ça donc. NO COMMENT.

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