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Je suis une puriste de la première fois. Quand je mange les premières fraises de l’année, je fais toujours un voeu.

Pour ça, la petite enfance de mes enfants a été un enchantement. Je me délectais de leurs premières fois, les premiers quatre pattes de mon fils dans la maison en Espagne, sous les flashs de sa mamie, les premiers pas de ma fille le jour de son baptême civil, la première dent qui tombe qu’on attend toujours chez J. bientôt 7 ans, tout en sachant que cette première fois sonnera aussi comme une dernière première fois de l’enfance.

Il y en aura d’autres des premières fois, plus espacées, plus rares. Et celles là, je suis bien décidée à les savourer tout autant que les premières fraises de l’année.

Aussi je me suis promis il y a quelques temps, d’avoir toujours une émotion particulière pour mes nouvelles premières fois.

M’arrêter pour me dire « Tiens, c’est la première fois que je fais ça » et sentir cette excitation enfantine qui rend les choses uniques.

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La semaine dernière par exemple, je suis retournée voir Patrick Bruel en concert. Ok, ça faisait trois fois en deux semaines que je voyais Patrick (et bizarrement, il ne me reconnait toujours pas ! Why ?). Mais c’était  mon premier concert avec une surprise du fan-club dedans (des milliers de ballons coeur sur « Je te le dis quand même » ♡ ) et mon premier concert backstage (la scène vide du Zénith c’est quelque chose, même si je n’ai pas osé monter sur la scène !). Ces deux premières fois en une ont décuplé mon plaisir d’être là (même si j’ai eu ce petit pincement après coup en me disant que c’était peut-être la dernière fois que je le voyais en VIP).

Je crois que c’était ça ma dernière première fois.

Et vous, c’était quand votre dernière première fois ?