Quand j’étais petite, dans les cours de récré, on chantait :

« Maya tatata, Maya l’abeille tatata

Winnie tatata Winnie L’ourson. (avec une gestuelle que le mécanisme psychomoteur qu’une maman bientôt plus trentenaire n’arrive plus à reproduire de nos jours)

Attention, au bout de trois, une abeille, te piqueras 1, 2, 3 (et celui qui piquait le premier avait gagné).

C’était marrant comme jeu. Alors j’ai voulu l’apprendre à ma fille (en m’embrouillant bien comme il faut dans la gestuelle, tout en essayant de rester digne). Et elle m’a dit « C’est qui Maya l’abeille ? C’est ça les Mayas ? »

C’est qu’elle a entendu parler de la fin du monde annoncée par les Mayas le 21 décembre. Quand je me suis mise à chanter le générique, elle s’est demandée quelle abeille m’avait piquée. Alors on je lui ai dis « Tu verras demain ».

Sauf que le lendemain, on était mercredi et J. s’est réveillée après 7h50 (notez l’exploit). C’est à cette heure là que, tous les mercredi, TF1 rediffuse la série Maya l’abeille en version remasterisée 3D avec Maya, Flip (le cricket) et Willy (le bourdon).

Mais comme il faut bien occuper les enfants le mercredi, on est allés sur le site Maya où je lui est présenté les personnages du dessin-animé et imprimé deux, trois coloriages.

Quand elle a dit encore, je lui ai donné le cahier d’éveil Maya l’abeille que j’ai reçu. Elle a enfilé les antennes livrées avec et elle s’est mise à écrire abeille en attaché, presqu’en tirant la langue. Puis j’ai donné le magazine Maya à M. 8 ans, qui a fait la lecture à sa soeur… Parfait mercredi après-midi.

Du coup, je me suis dit que les autres jouets dérivés Maya feraient de parfaits cadeaux de Noël pour J. : pas l’ardoise magique (elle en a déjà deux), ni le puzzle (elle est un peu grande pour un 24 pièces!)

mais le tableau qui ne prend pas de place

et la petite figurine qui avance toute seule pour inventer de nouvelles histoires de Maya.

Et si mercredi prochain, J. se lève à 7h50, on ouvre le champagne on fera une entrave à la règle « Pas de télé le matin », et on regardera Maya l’abeille, même si ce n’est plus tout à fait celle de mon enfance.