Il y a des jours, j’en ai marre des blogs. J’en ai marre des blogs des autres parce que j’y lis ma vie là où je l’aurais voulu extraordinaire. Je croyais que « Si on se raconte tous notre vie, c’est qu’on croit que c’est pas la même que celle des autres ». Et si Patriiiick a tort, un peu de mon petit monde s’écroule (oui, je cite du Bruel, c’est l’effet bloggy blues, revenez  lecteurs, j’ai besoin de vous !.)

Sans compter que certains billets des autres ont l’art de vous remettre à votre place. Un rempart contre la grosse tête que les billets de Pensées de ronde (lire J’irai pisser sur vos squares) ou ceux des Pensées de Manu (il y a du génie dans Paye ton ado.) Elles pensent donc je suis… admirative.

J’en ai marre de mon blog aussi. Je l’aime, j’en prends soin. Mais c’est devenu une telle appendice de moi même que j’ai dû mal à m’en détacher. Ne plus chercher le sujet. Vivre l’instant juste pour profiter du moment sans commencer à écrire un billet dans ma tête, penser à la photo. De dos la photo pour pas qu’on les reconnaisse. Ils vont être contents mes petits de voir leur dos dans les albums de famille.

Sans compter que je suis iphone-coholic. Je risque pas de rester enfermée 3 semaines dans ma salle de bains moi. Un coup de fil et c’est réglé tellement mon téléphone me suit partout. Twitter, checker mes mails, regarder si j’ai des comms à mon billet du jour. C’est du vent tout ça mais il me faut la dose.

Et puis parfois comme aujourd’hui, je me lève à 6 h 30 pour écrire mon billet du jour puisque j’étais trop fatiguée pour l’écrire la veille au soir. Et J. 3 ans se lève à 6h40. Il est 7h10, je vais enfin poser les yeux sur elle, lui demander si elle a bien dormi et si elle veut son bib’. Et je coupe Internet jusqu’à ce soir. Jour 1 de ma cure de désintox… Ca va être dur.