Il y a quoi de plus cliché que d’avoir « naviguer avec des dauphins » tout en haut de sa bucket list ? »
Se faire tatouer un dauphin sur l’épaule droite, peut-être ?

Cliché ou pas, en 2021, j’ai réalisé mon rêve numéro 1 (non pas le tatouage) : naviguer avec des dauphins.

Des dauphins, où ça ?

Des dauphins, j’aurais pu en voir à plein d’occasions. A l’ile Maurice, en Croatie, en croisière à Saint Barth. Mais à chaque fois on me disait « C’est pas de chance, on en voit plein par ici, d’habitude » (c’est vrai, c’est pas de chance dis donc).

Alors cet été, en Martinique, j’ai réservé une excursion en catamaran spéciale dauphins (avec une conférence sur les cétacés normalement mais en fait non, je ne sais pas pourquoi).

Le bateau partait d’Anse d’Arlet, pour remonter vers le nord. Pendant toute la traversée (1h30), j’implorais Poséidon de m’envoyer des dauphins.

« C’est merveilleux »

Et puis a hauteur du carbet, une pirouette au loin, comme au Parc Asterix quand ils avaient encore le droit.
Et puis un dauphin près du cata, puis deux, puis trois, puis toute la tribu. Des centaines de dauphins partout.


Dans ma tête, ca faisait des pirouettes. J’ai dû répéter « C’est merveilleux » autant de fois qu’il y avait de dauphins. Avant de me dire que quand même, ces dauphins là, on était allés les chercher (cerveau toujours jamais contents)…

Après le repas, on s’est arrêtés pour faire nos baptêmes de plongée du côté de Cap enragé (nous, on était plutôt enchantés). Fonds superbes. Je suis la petite sirène (call me Aurore). Nouvelle explosion de « c’est magnifique » dans ma tête.

Rare photo de mes deux enfants (sur et sous l’eau) dans ce blog

Et puis le retour. Une pirouette au loin, comme au Parc Asterix quand ils avaient encore le droit.
Et puis un dauphin près du catamaran, puis deux, puis trois, puis toute la tribu. La valse des dauphins, deuxième round.
Sans même qu’on aille les chercher cette fois. Ni eux. Ni le petit bébé dauphin (explosion de likes dans ma tête).

Quand on est retournés à quai, en même temps que le soleil se couchait, ça zoukait sur la plage. C’était merveilleux (encore). On peut le voir vite fait dans ma story à la Une sur mon compte Instagram.

Voilà, j’ai enfin vu des dauphins ailleurs que dans un bassin. Et la prochaine fois que je me dirai « c’est pas de chance », je saurai que c’est juste une question de timing pour des « c’est merveilleux » encore plus merveilleux à venir !

PS : mes photos ne sont pas au top. Mais j’avais autre chose à faire. J’avais un rêve à réaliser…