Une discussion saisie à la volée entre deux copains :
– On va mettre une bombe à l’école.
– Ouais et puis après on mettra le feu.
Qu’est-ce qui leur arrive à ces deux petits terroristes qu’on serait bien tentés de ficher « à risque » sans autre procès ?
Ils ont 7 ans et ils ont la haine. La rage de voir qu’à l’école, les règles de la maison ne valent plus. Que le « on ne tape pas, on discute » se meut en loi du Talion, oeil pour oeil, dent pour dent et le ballon pour le plus fort.
Parce que merci Zidane pour l’exemple à whatmille millions de dollars, quand on loupe la balle ici, c’est lynchage assuré, quelques coups de pieds bien placés à défaut de coups de boule. Après tout c’est le jeu, non ?
Non, c’est pas le jeu. Sauf que la maîtresse qui dit « Ouste » tout comme l’arbitre qui ferme les yeux ça vous donne des envies de rébellion. Comme un sentiment d’injustice qui vous laisse impuissant et qui finit par prendre le goût putride de la vengeance.
Et les mamans des petits terroristes, c’est dans la fourmilière qu’elles ont envie de le mettre le coup de pied. C’est si dur que ça d’endiguer la violence dans une petite école de village ? On attend quoi pour réagir ? De voir le camion des pompiers arriver ? Après tout, les enfants adorent les camions pompiers. Et l’uniforme ça fait toujours un effet boeuf sur les mères de famille.
Sérieusement, on fait quoi ?
On s’en remet à Dame Nature, en espérant qu’il va continuer de pleuvoir. Parce que les enfants jouent à l’intérieur quand il pleut. En attendant le prochain coup bas. Et ce jour là, pas question qu’on tende l’autre joue (parce qu’en vrai, là, j’ai juste envie de les attraper par leur col de chemise, ces sales gosses !)
PS : pourquoi cette photo ? Parce qu’un enfant de 7 ans, ça joue au 1000 bornes, ça fait de la musique inaudible, ça ne joue pas à étrangler son petit copain…
C’est vraiment triste… Je ne me demande souvent si c’est un phénomène nouveau où si c’était déjà comme ça à notre « époque » mais juste pas dans notre école…
Je crois que ça n’est pas nouveau mais que tu ne t’y intéresses vraiment que lorsque ça te touche.
C’est triste, en effet :'(
Je me demande également si ça a toujours été comme ça « mais juste pas dans notre école » comme le dit Xtinette, ou bien si ça empire vraiment au fil des années…
Ce qui est sûr c’est que (par expérience personnelle) ça commence de plus en plus tôt, mais que, justement, dans ces cas-là, les adultes n’en tiennent pas/en tiennent moins compte, car « ils sont jeunes », « ça n’est pas grave, c’est juste pour jouer », et des bêtises comme ça, malheureusement… du coup, les comportements graves, voire dangereux, ne sont pas suffisamment pris en compte, et punis 🙁
Mais les profs et les parents ne lisent donc pas « Tout se joue avant 6 ans ??? »
Moi aussi j’ai vu de mes propres yeux des enfants user et abuser de la violence (violence des mots ou violence tout court) dans la cour de récré et çà m’a empêché de dormir pendant une semaine. On a envie de faire quelque chose, mais quoi ?
A ce point ? Je crois que dans tous les cas, que cela concerne notre enfant ou non, si on est témoin de violences, il faut au moins le dire à un enseignant pour qu’il ne puisse pas dire « on ne savait pas ».
je n’ai jamais connu ça petite
par contre, pour nous, ça été une année difficile l’année dernière car ma fille a subit, elle refusait de manger, avait des maux de ventres avant d’aller à l’école; on a été hors de nous, le pire c’est que la directrice à minimisé les choses, on n’a jamais pu rencontrer d’autres personnes qu’elle-même et au bout de 5 rdv tout ce qu’elle nous a dit c’est que nous étions des parents trop présents… no comment mais bon ça a quand même servi puisque ma fille a cette année changée de classe, va beaucoup mieux
par contre, une chose que je ne comprends pas c’est qu’on ne donne plus de punitions
Mais tu devais être fille que rien ne bouge au bout de5 RDV. Ca me fait mal de lire ça alors que l’on n’arrête pas de stigmatiser les parents démissionnaires, on t’accuse d’être trop présente. C’est fou.
Dans mon cas, la punition, je la vois aisément. Bagarres causées par le foot = plus de ballon pour personne. Ca les calmerait rapidement.
Je ne peux pas dire non plus si c’est nouveau, si c’est pire qu’avant, ici dans notre mini bled ça se passe plutôt bien. Ça m’attriste vraiment de lire ça…
J’espère que ce n’est qu’une passade. Ca ne concerne qu’une poignée d’enfants.
De tout coeur avec Estelle, mon fils a connu ça aussi en CP et Ce1. Nous avons fini chez une psychologue pour l’aider , qui lui a dit de rendre les coups ! (alors que moi je lui disais d’aller voir les adultes, lesquels lui disaient qu’il se plaignait trop). En Ce2 l’école l’a laissé avec ceux qui le brimaient, j’ai dû exiger qu’on le change de classe et ça s’est arrangé, ils l’ont oublié … mais pour en harceler une autre … Et c’est une école privée dans un quartier bourgeois et catho ! j’en ai encore mal au ventre d’en parler.
C’est fou d’écouter aussi peu la souffrance d’un enfant. Tu as bien fait d’exiger qu’il change de classe. Privé ou non, c’est avant tout une question de personnes et de volonté. Merci pour ton com.
Dis moi ?! Tu ne peux pas aller porter plainte ? Non sérieux parce que si la maîtresse et les parents des gamins ne font rien, je pense qu’il faut passer à la vitesse supérieur et vous éviter toute cette angoisse !
Je crois que c’est la dernière étape. Je n’ai été avertie que le jeudi avant les vacances. Si ça se reproduit, je dialoguerais avant toute chose, entre adultes responsables, on va dire.
J’ai les boules et aucun conseil à te donner…
Mais votre soutien à toutes fait du bien.
des conseils :
dès les 1ers faits, demander un rdv avec l’enseignant en prsence de l’enfant (il faut qu’il sente le soutien de ses parents) et pas en discuter entre deux portes
si ça se renouvelle : demander un rdv avec le directeur et l’enseignant, tjs avec l’enfant, tjs de manière officielle, rappeler le 1er rdv de manière très factuelle
si ça se renouvelle à nouveau : demander par écrit eb RAR un rdv avec le directeur, en rappelant dans le courrier les 2 rdv précédents et leur contexte, et copie de ce courrier à l’inspecteur d’académie
il est très important de réagir TOUT De SUITE et que l’enfant se sente SOUTENU par ses parents !
Merci pour tes conseils qui me semblent tout à fait censés. J’ai dit aux enfants de m’en parler, quoiqu’il arrive et quoiqu’en disent les maîtresses.
C’est ma hantise quand Petit bonhomme va rentrer à l’école !! J’ai peur de ses petits caïds que rien n’arrête (même pas l’autorité d’un adulte souvent) !!
Quand il n’y a pas de règles à la maison, il n’y en a nul part…
Je peux dire que ça a toujours été comme ça, sauf qu’au lieu de bombes, peut-être que les enfants auraient parlé de « tout casser » ou de « péter la gueule » aux méchants enfants concernés ?
Dans mon école primaire, il y avait régulièrement des « visites nocturnes » et parfois, on se rendait compte qu’elles avaient été faites par des élèves ou anciens élèves, vraiment pas vieux ! C’était toujours surprenant.
J’ai une amie aussi qui, à force qu’aucun prof ne réagisse aux moqueries qu’elle subissait, a fini par casser le nez à un des moqueurs. C’est sûr qu’après ça, ils l’ont beaucoup moins emmerdée… mais c’est presque elle qui a failli avoir des problèmes après et est-ce la méthode de règlement des conflits que l’on veut enseigner à nos enfants ?
Et puis il y a moi, qui en prenait plein la gueule sans broncher. Et à long terme, c’est pas très bon non plus. J’aurais mieux fait de casser la gueule à 1 ou 2 pétasses à l’époque…
Voilà, j’ai pas de solution mais moi, ça m’angoisse sérieusement pour mes enfants, parce que j’en ai des anecdotes à ce sujet et je me souviens aussi de la quasi impuissance de mes parents face aux moqueries que ma soeur a, elle aussi, pu vivre au primaire.
Bref, c’est vraiment pas tendre. Et c’est vraiment difficile à gérer. Je suis sûre que les instits sont aussi dépassés que les parents d’ailleurs mais il faudrait quand même qu’ils soient ouverts à discussion pour réfléchir ensemble aux moyens d’agir.
Moi j’étais une intouchable. J’ai toujours eu mon caïd de grand frère pour me protéger et je pèse ma chance maintenant.
Hier, ils en parlaient dans Envoyé Spécial sur la 2, justement.
Ici, on a eu ce genre de soucis l’an dernier, quand mon grand, 4 ans, m’a annoncé qu’un de ces petits camarades de classe s’amusait à l’étouffer. Sur le coup, j’ai cru qu’il avait mal saisi, jusqu’à ce que j’apprenne d’autres mamans qu’un petit M avait comme jeu favori que de serrer les cous de ces copains très fort.
Quand j’en ai parlé à la maitresse, elle m’a dit être au courant et qu’elle en parlerait à la maman.
Mais rien n’a changé.
Il a fallu que moi, au lendemain d’une nouvelle tentative sur mon fils, prenne mère et fils entre 4 yeux devant la classe en menaçant le gamin d’une bonne claque la prochaine fois qu’il recommençait et la mère d’un dépôt de plainte pour que les choses s’arrêtent…
Et les profs? Rien, ou du moins, rien de plus que de le dire à la mère qui s’en tapait…
Je sais pas, mais moi, j’aurais bien vu une exclusion, quoi. Parce que qui sait jusqu’à où ça aurait pu aller!
Mais j’avoue que c’est ma crainte, ayant été harcelée du CM2 à la 4eme par les mêmes personnes au point de voir mes notes baissées afin de pouvoir faire une demande de lycée pro et partir loin de mes tortionnaires… Alors que tout le monde (sauf mes parents) étaient au courant, j’en avais avertis profs et direction mais rien.
Un comble, c’est à la victime de se taire et de partir, dans ces cas là!
Tu n’imagines pas comme ton com me glace et comme je m’imagine à ta place, en train de de bouillir devant la mère (tout en crevant de peur aussi). Ca mérite au moins un avertissement. On parle d’étrangler là. Merci pour ce com.
Je comprends complètement ta colère et ton sentiment d’impuissance. Je ressens la même chose… Je ne pense pas qu’il y ait + de violence qu’avant dans la cour. Les cours de récré, c’est la guerre, physiquement et psychologiquement! Ça me navre mais c’était la même chose quand j’y étais.
Question d’éducation, d’autorité des maîtresses… Il y aurait tant à dire sur le sujet…
C’était peut-être la même chose, mais ce n’était pas à mon fils que ça arrivait. ON NE TOUCHE PAS A MON FILS !
e-zabel, c’est difficile de porter plainte. On le voyait bien hier, où après le décès d’une petite fille brimée, qui avait d’ailleurs écrit à la gendarmerie pour parler de ce qu’elle vivait, le chef de police et le recteur d’académie qui disaient en bref qu’il était normal que les enfants aient un peu de violence dans leurs jeux et qu’il était donc très difficile de savoir quand s’arrête le jeu et commence le harcèlement.
Comme s’il était normal qu’il y ai violence dans les jeux d’enfants!!! J’ai bondi quand j’ai entendu ça!
Je n’ai rien lu, je n’ai rien lu.
Après, il vaut voir comment sont dites ces paroles, avec quel ton, quelle conviction…
TiBiscuit et son copain ont déjà dit vouloir faire des étincelles avec leurs vélos pour brûler nos voitures et ne plus pouvoir aller à l’école et ainsi jouer tout le temps ensemble, mais c’était des paroles de gosses…
Enfant, j’ai dit des conneries du genre aussi sans les penser.
Pour le foot, TiBiscuit ne veut pas y jouer à l’école car pareil, les coups de pieds pleuvent.
Chupa, elle, se fait emmerder par le caïd de l’école, un enfant placé en famille d’accueil… Logiquement, il n’a plus le droit de lui parler … Il lui avait demandé de lui « sucer la bite » (dans ces termes), on a été voir le directeur, mais ce gosse passe régulièrement son temps chez le directeur.
Hier il a demandé à Chupa si elle était amoureuse de lui. Elle a répondu non. Il a voulu lui donner un coup de poing dans le ventre… Chupa et sa copine sont allées se plaindre à la maïtresse, il a été puni… Combien de temps va-t-il la traumatiser comme ça ?
Comme me le dit ma mère, il y a 50 ans, les bagarres dans les cours de récrées ça existait déjà. On en parlait moins. Les parents étaient aussi moins à l’écoute des enfants.
Enfin, cela ne veut pas dire qu’aujourd’hui, il faut laisser faire …
Merci pour ce com même si ça me met hors de moi. Mais c’est pas possible, tu dois bouillir. C’est d’une violence extrême. Je suis choquée, franchement. Tu as fait quelque chose ? C’est clair qu’il ne faut pas laisser faire, c’est à nous de protéger nos enfants (et à l’école uand ils y sont…)
Tout va bien dans ma nouvelle ville, mais quand on vivait ailleurs et que j’étais seule avec mon fils, on a connu ça. Il a été mordu jusqu’au sang sur la joue une fois. Quand j’ai vu la maman, elle m’a dit qu’elle allait « bien le frappé » son petit mordeur…
J’ai pas su quoi faire et aujourd’hui qu’il est collégien, ce qu’il me raconte me fait froid dans le dos. Ca me donne envie de garder mes petits chez moi, tout le temps. Même si c’est pas une solution
P.S : « Violette » gagnée chez toi fait des ravages sur ma petite. A 7 mois, elle commence vraiment à bien en profiter !
Et vu comme J. 4 ans adore la sienne, ca devrait durer, c’est chouette !
Tu te doutes que je suis atterrée par la réaction de la mère.
Je ne sais pas quand exactement on a laissé en place un état de fait qui s’est aggravé… à l’école dans les années 70, les profs nous punissaient, nous tapaient sur les doigts aussi mais bon j’en suis ni morte ni traumatisée… Puis des parents qui se croient dans leur bon droit sans même écouter l’autre version (quoi, comment on punit mon enfant ???!) ont commencé à porter plainte pour un oui pour un non, des élèves ont commencé à insulter et agresser les profs et puis les profs ont lâché l’affaire vu qu’ils n’étaient soutenus par personne. Résultat les enfants soutenus par les parents dans la plupart des cas se croient tout permis.
On dit que la violence a toujours existé oui peut être mais pas à ce point là, il y avait au moins des limites au sein de l’école et il se passait des choses à l’extérieur.
pour l’instant les gouvernements n’ont pas réussi à résoudre le problème et tant qu’il n’y mettront pas plus de moyens, c’est mal barré : plus de surveillants en récré, dans les toilettes, des cours d’éducation civique, de morale, des convocations de parents, des punitions… car au sein de l’école ça ne doit pas arriver, l’Etat devrait pouvoir faire la loi à l’école de l’Etat et les parents pas contents ils n’ont qu’à faire avec ou aller ailleurs…
Mais exactement, c’est dingue que l’Etat n’arrive pas à faire régner non l’ordre mais un climat propice à l’apprentissage à l’école. Quand je lis les coms, je sens qu’il y a un réel malaise, qu’on mésestime la souffrance des enfants et qu’il y a un vrai harcèlement. C’est dingue. Et les parents qui soutiennent leurs enfants, mais j’aurais honte bon sang, je m’excuserais auprès des parents et ferais en sorte que cela n’arrive plus. Tous les enfants ont peur de décevoir leurs parents à mon sens.
Merci, c’est un sujet important. Mon petit avis de maman qui a aussi vécu aux US : je crois qu’en France, on est dans une culture où on veut que l’enfant soit fort et sache se défendre, donc on ne veut pas trop les chouchouter, c’est le côté « il faut s’endurcir ». Cela vient d’un historique assez rude (pays envahi 3 fois récemment, longues périodes de disettes et privations, etc.) Du coup, la meilleure manière d’élever ses enfants (autrefois hein) c’était de les rendre autonome super (trop?) vite, et aussi fort que possible seuls – enfin c’est la théorie. En pratique cette philosophie encourage la violence. Je crois que c’est pour cela que la violence à l’école est autant tolérée, alors qu’elle ne le serait pas du tout aux Etats-Unis ou en Angleterre – pays avec des histoires différentes, et dans lesquels il y a des initiatives « anti-bullying » (anti-harcelement) menées depuis longtemps, avec des associations qui forment les maîtres et maîtresses à reconnaître les différences justement entre l’agressivité on va dire « normale » qu’on rencontre dans une cour (disputes, etc.) et l’agressivité pathologique, qui devient vraiment du «bullying ». Malheureusement il y a du boulot à faire là, un gros travail de changement culturel et social. Je crois aussi qu’il faut donner aux enfants des outils pour se défendre, et surtout, des outils sur comment réagir si un ami à eux est attaqué. Voici un lien vers ces associations anglaises qui font un excellent travail sur ce domaine, avec des conseils hyper utiles (en anglais, désolée.) http://www.actagainstbullying.org/campaigns/campaigns.htm
http://www.stopbullyingworld.org/
http://www.kidpower.org/resources/articles/prevent-bullying.html?gclid=CMSAt9L0nKwCFQRTfAodhyrS_w
Et puis un lien vers un projet en France : http://www.weka.fr/actualite/education-thematique_7847/un-appel-a-projets-sur-le-harcelement-a-l-ecole-article_66525/
Merci Ségolène, j’espère ue cela servira à d’autres parents ui tomberont sur ce blog en cherchant du soutien. Je ne savais pas qu’il y avait un plan d’action contre le harcèlement scolaire, c’est une bonne chose en soi. C’est surtout la confirmation qu’il y a un vrai problème ui reste insoluble.
Tu as tout dit et même si mon fils a déjà tapé comme je l’ ai déja ecrit dans un article, ça reste assez soft par rapport a un garçon qui lui a dit l’ autre jour » Tu vas voir je vais te fracasser » . Du coup, il est resté dans la maison du toboggan jusqu’ a la fin de la récré.
J’ avoue que l’avenir me fait peur, a l’ école et ailleurs
Ca arrive de taper, nos enfants ne sont pas des anges. Mais lorsque ça devient systématique, il y a un vrai problème. Et il faut agir en conséquence.
C’est au programme du conseil d’école de ce soir justement!! ici (banlieue parisienne, mais pas trop chaude non plus), on ne compte plus les problèmes de comportements, d’incivilités et de violences en tout genre. En tant que parent, nous avons l’impression que les punitions ne suivent pas, et du coup, les enfants difficiles recommencent à la moindre occasion. Alors que faire? le problème vient aussi de l’éducation que certains reçoivent (ou pas) chez eux, il est difficile pour les enseignants de gérer des comportements violents chez des enfants qui n’ont aucune limite chez eux. Pour ne donner que quelques exemples: nous avons du racket de gouters (et ce dès le CP!!), des intimidations physiques et verbales sur des enfants qui veulent travailler, une dégradation permanente des toilettes de l’école (mon fils refuse d’y aller), des injures et j’en passe… Et pourtant j’insiste je ne suis pas dans une banlieue dite difficile.
Verdict: après avoir hésité longuement, j’ai fait les démarches pour inscrire mes enfants dans le privé en espérant que ça marche!
« le problème vient aussi de l’éducation que certains reçoivent (ou pas) chez eux », je rigole jaune en lisant ça, oui. Ce que tu racontes est fou, le conseil d’école a t’il décidé d’agir alors ?
Pour ns c’est excatement la même chose, pt vilage, pte école et les mêmes soucis.
L’an passé B. c’est fait étranglé par un plus grd, direct je suis allée chez la directrice, qui m’a axpliqué que cet enfant n’avait pas la chance du mien, ……du bla bla c’est tt, en fait elle avait peur du pére et n’a jms rien dit au gamin, c’est une honte.
Parfois B. m’explique qu’il se bat à la récré, je le gronde en lui expliquant qu’il faut pas rendre mais aller le dire à la maitresse, et il me dit tjrs « mais elle s’en moque la maitresse, alors je me défends ». Le soucis c’est que B.7ans mesure 1,35m et dc qd il se défend il fait mal.
Mais où va t’on, comment est devenu l’école? Un ring???
Mes enfts st ds le privé……
Et blablbla oui. Elle avait peur du père ? C’est donc vraiment la loi du Talion à l »école !!! C’est triste qu’on en arrive à dire à nos enfants de riposter. Je ne veux pas que M. s’érige en victime, je lui ai dit de s’affirmer, on verra bien.
Je parlais à l’enseignante de Titi (petite section) qui a donné comme travail à faire pendant les vacances, une fiche de présentation.
A la question : « que regardez vous à la télévision ? », réponse de deux parents : Les simpsons (limite niveau vocabulaire surtout pour des petits.
Quelle est votre activité préférée ? : le quad, je trouve que c’est un peu dangereux.
Je me dis que je ne dois pas être dans la norme, trop mère poule.
Pour la violence, j’ai eu l’occasion d’assister à un règlement de compte entre parents devant les grilles de l’école car leurs enfants c’étaient battus.
Normalement, les problèmes de l’école doivent être réglés dans l’école par l’équipe enseignante et s’il y a violence, les parents doivent être convoqués.
Ca devient du n’importe quoi !
Les parents qui se battent devant l’école, bel exemple en effet. Quelle honte !
la violence à l’école pour moi, c’est la violence des foyers qui vient déverser son trop plein et vomir ses horreurs dans la cours de récré…
J’ai constaté de la violence chez les enfants, dans une grande agglomération. Elle émanait en réalité principalement des parents de ces mêmes enfants. La sortie des classes ressemblait sincèrement plus à une foire d’empoigne qu’à une sortie d’école. Certaines mères étaient réellement aggressives, et maltraitaient leurs enfants devant tout le monde. Personne ne disait rien… Mon fils a été violenté à l’école, il me racontait des coups réellement dignes d’un film sur les banlieues ! (nous étions pourtant dans un quartier tout à fait correct)… Son changement d’école pour une école de petite ville a été clairement apaisant. les parents de cette petite ville sont civilisés, même si les enseignants ne sont pas non plus très à l’écoute, au moins les débordements sont contenus et très mineurs… Je me suis sentie démunie face à la détresse de ces enfants, qui manquaient d’amour au quotidien et qui subissaient déjà la stigmatisation, qui par leurs actes de violence se mettaient déjà à l’écart de la société. un vrai gâchi. je tentais de dire à mon fils que ces enfants qui lui faisaient du mal manquaient d’amour. Mais devant le manque de réaction des adultes encadrants (les enseignants), je crois qu’il a senti une forte injustice quand il a constaté que personne n’était puni et que personne ne prenait ses coups au sérieux. Anormal venant d’adultes référents. J’aurais du moi aussi taper du poing sur la table et peut être monter au créneau plutôt que de ne rien dire. Bon courage aux parents qui doivent se coltiner ce type de problème, je conseillerais de rester calme mais ferme et de demander réellement un rendez-vous avec les enseignants et la direction de l’école, en présence de votre enfant.
Merci Marie. Je crois qu’il faut en effet vraiment écouter son enfant et montrer que son problème est aussi le notre. J’ai aussi expliqué à M. et J. que les enfants violents exprimaient un mal être sans doute parce que leurs parents ne s’occupaient pas beaucoup d’eux. Puis je leur ai demandé « Qu’est ce qu’on fait ensemble par exemple » Réponse de J. « Aller au Mac Do, regarder la TV »… Nos enfants sont déprimants parfois ! 😉
ah oui c’est un vaste sujet!!!!!!!!
ma solution perso a été de changer d’école…et mon fils a trouvé son bonheur…
car j’ai discuté avec l’instit qui était également la directrice et dialogue de sourd…dans ce cas oui la solution c’est « la fuite » et au final pas vraiment car on a découvert une école où la règle est la même pour tous et surtout qui est VRAIMENT appliquée!!!! pas de violence, pas de menaces bref pas d’histoires et ça c’est du bonheur 😉
bon courage à vous…
Mais je trouve ça horrible que la victime doive partir. Horrible pour le principe et pour l’exemple que cela met dans la tête de nos enfants. Heureuse cependant que ça ce soit amélioré pour toi.
Bon bon bon… Je dois avouer qu’après lecture de ces commentaires, je suis bouche bée, et plutôt en colère. En colère par rapport à ce qui arrive à vos enfants, et en colère vis à vis du regard que certains ont sur mon métier. Aucune instit n’a laissé de commentaire, alors je le fais.
Tout d’abord, je tiens à vous dire que je suis amère quant aux souffrances qu’ont subi vos enfants. Aucun enfant ne devrait souffrir à l’école, ce lieu que je trouve encore, malgré tout, presque magique et dans lequel j’ai décidé de me consacrer, pour la vie, le meilleur et le pire. J’ai subi ce genre de chose lorsque j’étais enfant, et ma fille en a fait les frais il y a deux ans. Je sais donc ce que cela fait d’avoir les tripes retournées quand votre enfant rentre en mille morceaux de l’école. La colère que l’on peut avoir. Et comme quand il est malade, l’envie que ce soit nous, plutôt que lui. Mais…
Mais j’ai été remplaçante pendant plusieurs années, et j’ai aussi eu ma classe « à moi », dans différents milieux. Je suis donc passée par des dizaines d’écoles, des centaines d’enfants. Je ne rentrerai pas dans le débat « mes collègues (les enseignants) sont tous merveilleux », tout simplement parce que c’est faux. Il y a une espèce de code entre prof, qui fait que devant les parents, on soutiendra forcément un collègue. Je suis loin d’être d’accord avec ça. Mais vos cas de figure, avec les instit, pardon, mais ils restent franchement assez rares. Attention, je ne minimise pas ce qui est arrivé à vos enfants, quand ça nous arrive, rare ou pas, on s’en fiche, le fait est que ça tombe sur nous (je parle en tant que parent). Je ne doute absolument pas que vous soyez tombées sur des enseignants peu à l’écoute, j’en ai connu ! Mais avant de taper sur tous les instit’ (ou presque), j’aimerais que vous preniez nos places, ne serait-ce qu’une journée. L’école est le reflet de la société, il s’y passe des choses qui reflètent ce qu’il se passe dans les familles. On est aux premières loges de l’impact d’une société qui chavire en emportant les enfants. On fait ce qu’on peut. Pour calmer les enfants qui ne connaissent que la violence, physique, mais aussi verbale. Pour certains enfants, la communication avec les parents et leurs frères et soeurs ne passe que par cette violence là. Quotidienne. Evidemment, à l’école, la majorité de ces enfants s’exprime ainsi. Alors on dialogue, on tente d’apaiser, de réconforter la victime, et de trouver une solution avec l’agresseur. C’est vrai, on ne tape plus sur les doigts des élèves, on n’a pas le droit de priver un enfant de récréation dans sa totalité, on ne peut plus tirer les cheveux ni les oreilles, on ne peut plus humilier publiquement… Et tant mieux ! On fait ce qu’on peut. Avec ce qu’on a. Maintenant, quand on punit un enfant, bon nombre de fois, les parents débarquent pour crier à l’injustice et demander des explications. Devant l’enfant, je vous laisse imaginer les dégâts et à quel point on sera démunis quand, le lendemain, en classe, il nous rira au nez quand il fera une bêtise car il sait que ses parents le soutiendront coûte que coûte. Et là, que peut-on faire ??? On passe des heures et des heures (non payées, je précise) à trouver des solutions pour créer des ambiances d’école où tout le monde puisse s’épanouir. On fait ce qu’on peut… Bon, je suis très longue, et j’en aurais encore tellement à dire… Ca me peine beaucoup, de voir que sur ce blog, comme devant beaucoup de portails d’école, on considère les enseignants ainsi. De plus en plus.
Par contre, ce qui me fait rire, c’est de voir qu’on pense encore que mettre ses enfants dans le privé va résoudre tous les problèmes. Parfois, un changement d’école, publique, suffit largement quand les problèmes sont graves. Je n’ai toujours pas compris en quoi le fait de payer pouvait changer quoi que ce soit de plus que dans le public. Mes collègues du privé, avec qui je m’entends très bien, ont la même formation que moi, le même concours, les mêmes programmes ! Bon enfin cela reste un choix fait par certains et que je respecte, et si leurs enfants sont plus heureux ainsi, ma foi, c’est bien là le principal !
Je sens que j’ai lancé une foule de commentaires, auxquels je n’aurais sûrement pas le temps de répondre ces jours-ci ! Mais peace and love les mamans, on roule tous dans le même bateau, celui qui emmène vos enfants ! Bon courage.
Une maîtresse, parfois aussi dépassée que vous.
Et je rajoute qu’à l’école, on n’a pas le droit d’exclure un enfant ! En cas de gros soucis répétitifs, on ne peut que le changer d’école, avec long dossier et avis de l’inspecteur.
Chag : ohlala je crois que rien dans mon billet n’attaquait les enseignants. En bonne fille de prof, je suis plutôt du genre à les soutenir, sauf que là, je ne comprends pas pourquoi ils minimisent autant la violence dans la cour de l’école. C’est le 2° épisode de bagarre intensive que je rencontre en deux ans dans cette école et ça me casse vraiment les pieds.
Je n’ai découvert le pot aux roses que le jeudi avant les vacances et je n’ai donc pas eu le temps d’en parler avec la directrice mais je compte bien le faire à la première récidive.
Surtout que là, j’en veux plutôt aux parents qui à force de fermer les yeux, ont des enfants ingérables ni par eux, ni par l’école. Et c’est nous qui en pâtissons.
Pour le privé, je serais plutôt d’accord avec toi si il n’y avait pas la carte scolaire qui nous empêche de changer d’établissement comme on le souhaite. D’ailleurs, un des coms précise qu’elle rencontre le problème dans une école privée. Le vrai point important, c’est qu’il faut se donner les moyens de lutter contre la violence. Ne rien laisser passer mais ça nécessite une surveillance attentive de la cour d’école notamment.
Isa, je ne parlais pas de ton billet, mais plutôt de mon ressenti après la lecture des commentaires. Une fille de prof ? Ma fille sera donc une super bloggeuse ! Yessss !
Je crois qu’on peste tous contre les mêmes parents.
Pour la carte scolaire, c’est vrai, mais dans des cas particuliers, les mairies peuvent autoriser ce genre de « dérogation ». C’est trop souvent impossible, mais on retourne dans le débat où on ferait ainsi des écoles « ghetto », qui existent déjà bel et bien d’une certaine manière (politique de villes qui concentrent les logements sociaux au mêmes endroits).
Enfin je n’attaquais personne, hein ! Faut pas croire ! Je rentre d’une loooongue journée où j’ai dû me battre avec des parents pour qu’ils fassent soigner leur enfant, alors j’ai peut etre été un peu brut de pomme, quoi. Désolée…
J’ai bien compris que tu n’attaquais personne mais je préfèrais réagir à chaud pour que le débat ne dérape pas sur « c’est la faute aux profs » « non, c’est la faute aux parents ». C’est tellement plus complexe. Bien que je dirais bien à certains parents ce que je pense de leurs gamins !!!
difficile pour les maîtresses de voir certains enfants être systématiquement violents en récréation et se rendre compte que les punir ne sert à rien, ni d’en parler à leurs parents…
C’est vrai, que peuvent-ils faire dans ces cas là ?
difficile pour un parent d’enfant maltraité de trouver le juste milieu entre « défend-toi et casse-lui la gueule » (au risque d’être puni) et « parles-en aux adultes , il feront justice » et faire passer son enfant pour un pleurnicheur/rapporteur…
difficile l’école pour certains enfants…
Mais ça, ça ne devrait pas, et c’est pour ça qu’en tant que parents, on se doit de faire en sorte de régler ça par le dialogue, en montrant l’exemple.
Merci à Chag qui a su dire quelles sont les limites posées par la loi aux possibilités d’interventions sur les enfants violents ou difficiles en primaire : punitions écrites déconseillées,retenues interdites,privation totale de récréation interdite,isolement dans le couloir interdit,exclusion impossible.Seule arme : la discussion…dans mon école maternelle depuis le début de l’année nous en sommes à 4 dépôts de plainte contre des parents à qui nous avons eu juste le tort (l’outrecuidance?)de signaler les bêtises de leurs enfants:2 pour insultes (2 enseignantes) et 2 pour coups (1 ASEM et la directrice).
J’ajoute : plus de réseau d’aide,plus d’assistante sociale,aucune espèce de compassion de notre administration.
Nous ne sommes pas en ZEP,nous sommes dans un quartier de classes moyennes,plutôt tranquille,les enfants,violents ne sont tous des cas sociaux,certains parents agresseurs sont cadres ou ingénieurs…
L’école est le reflet d’une société qui va mal,très mal,et où les enseignants sont méprisés et déconsidérés,avec de plus en plus de devoirs et de moins en moins de droits.
Rions un peu: avant,à la sortie de l’école,le parent demandait à son enfant « tu as été gentil avec la maîtresse? »,maintenant c’est « la maîtresse a été gentille avec toi? »
Mais dans quel monde vit on ? Ce que tu dis ne m’étonne pourtant pas, ma mère était prof et j’ai stressé pour elle plus d’une fois à cause de ces parents d’élèves auxquels j’avais envie de faire la lecon moi même. Mais comment peut-on soutenir à ce point ses enfants ? Merci pour ton éclairage.
Tout est question de juste milieu, il y a certes des jeux assez violents qui font partie du développement de nos petits mâles ( un reste d’instinct de chasseur-chef de tribu) mais il y a aussi des jeux qu’on aimerait ne pas voir dans les cours d’école…
Dur dur pour les enseignants de tout voir et de tout régler avec des enfants de plus en plus difficiles.
Dur dur pour nous les mamans de trouver le juste milieu entre « on ne frappe pas » et » défends-toi ».
Et sinon la blague de ladirelotte serait presque drôle si elle n’était pas si vraie !
Je suis d’accord. C’est pour ça qu’il faut parler des problèmes pour aider les enseignants à faire la part des choses. Pour la blague oui, moi je demande à mes enfants « T’as passé une bonne journée, tu t’es fait tapé aujourd’hui. Sympa aussi ! »
Bonjour, votre article me fait réagir car je suis dans une situation de violence en ce moment même, que je ne sais pas du tout comment gérer! N°1, actuellement en CM2, présente une grosse marque de brulure sur le dos de la main. Je vois ça en début de week end, il y a quelques semaines. Elle me dit qu’elle ne se souvient pas comment elle s’est fait ça. Nous cuisinons beaucoup, je mets la brulure sur le compte de l’atelier muffin de la veille. Trop naïve je suis….. Le lundi suivant, une maman m’interpelle devant l’école, pour me demander comment va la main de ma fille (……) Étonnement,comment peut elle être au courant de ce qui se passe chez moi le week end? Stupeur, quand elle me raconte que des enfants de la classe ont « joué » au jeu du grattage. Dans ce « jeu », un enfant gratte le dos de la main d’un autre enfant avec ses ongles, le plus fort possible, en récitant l’alphabet. L’autre enfant doit donner très vite un prénom commençant par ladite lettre, dans le cas contraire, sa main est grattée, jusqu’à la lettre z… Je blêmit au fur et à mesure de son explication, je ne comprend pas pourquoi ma puce ne m’en a pas parlé, je ne comprend pas pourquoi cette maman est au courant et moi pas, je ne comprend pas pourquoi ma fille se fait subir une telle mutilation. Je me pose mille et une questions tout au long de la journée, et à la sortie de 16h30, j’interroge d’autres parents. J’apprends qu’ils sont 5 impliqués, qu’aucun des parents n’a été prévenu, que ma fille a subi sous la contrainte, pas assez forte pour dégager sa main de l’emprise de son bourreau. Notre tortionnaire en herbe n’a pas été puni, sa maman et le directeur étant de proches amis….. Cela s’est passé il y a 4 semaines. Le RDV demandé avec le directeur et l’instit n’a été obtenu que sous la menace de déposer une plainte. Je vous passe les détails gore de la loi du silence. Après avoir pu se libérer de cette histoire, ma fille a dormi avec moi pendant une semaine, beaucoup pleuré, et a eu beaucoup de mal à retourner à l’école les jours précédents les vacances. Je dois préciser qu’elle est allée immédiatement en parler aux adultes présents, d’abord pour se faire soigner, mais aussi pour qu’on m’appelle afin que j’aille la chercher. Elle n’a jamais été écoutée. Aujourd’hui encore, les « adultes responsables » de l’école m’affirment que si elle avait vraiment voulu se dégager, elle n’avait qu’à tirer sa main plus fort….. J’attends ce RDV, pour décider ce que je pense être le mieux pour ma fille, mais ma réponse aux questions de ma fille a été la suivante: si quelqu’un, qui qu’il soit, tente de te faire quelque chose sous la contrainte, ou quelque chose qui te semble être mauvais pour toi, frappe le le plus fort possible, alerte un adulte, et si tu dois hurler pour qu’on appelle tes parents, et bien hurle, je t’entendrais…
J’en ai des frissons. Merci pour ce douloureux témoignage. Bon courage pour ce rendez-vous. Le principal est que votre enfant se sente soutenue par vous. N’hésitez pas à alerter les représentants des parents d’élèves également. Ce n’est pas la loi du silence qui doit régner.
terrible votre histoire Mme Dutilleul, juste terrible… Courage à vous deux, je ne saurai trop vous recommander de faire un courrier à l’inspecteur de l’éduc nat de votre secteur afin de dénoncer cette loi du silence…
Je me demande souvent comment on a pu en arriver là et quand on me dit, comme une excuse : « ce n’est pas pire qu’avant, c’est seulement qu’aujourd’hui tout se sait immédiatement et c’est diffusé dans la minute » cela me laisse un goût amer ! Tu as raison un enfant ça joue au mille borne, ça embête gentiment sa soeur en lui cachant sa poupée, mais ça n’étrangle pas son copain et ça ne dit pas des mots extrêmes tel : je vais le tuer, ou je vais le crever à tout bout de champs….
Ca démarre par la violence verbale. Quelle horreur. J’ai dû expliquer à M. la différence entre une menace et une insulte. Je crois que vu le contexte, c’est essentiel.
Bonjour
Pour répondre à Mme Dutilleul:
Il faut aller porter plainte contre le directeur de l’école ou contre l’équipe pédagogique qui n’a vraiment pas fait du tout son boulot (prévenir les parents,punir les fautifs,rassurer les victimes.la base quoi!),puis,avec le récépissé de la plainte,prendre RV avec l’Inspectrice parce que là une bonne sanction s’impose.
Bon courage,mais c’est le minimum pour que l’enfant se sente aidé et soutenu dans son épreuve et puisse se reconstruire.
Verdict après le conseil d’école: les parents sur protègent leurs enfants, les enseignants n’ont rien remarqué d’inquiétant… on ne doit pas parler de la même école, sans doute!! Ils ont tout de suite contre attaqué en disant que c’était la mixité qui dérangeait certains parents… de là à nous traiter de racistes, il n’y a qu’un pas. C’est desespérant de parler à un mur.
Comme c’est exaspérant. Ils sont inconséquents ou quoi ?
Mon Dieu s’il y a bien un truc qui me terrorise et qui me hante c’est bien ça, la violence à l’école !! Mon fils de 2 ans et demi vient de rentrer en toute petite section donc pour le moment tout va bien, il n’est avec que des petits, même à la récré il ne sont qu’entre petits mais après, comment cela va se passer quand il va grandir ? J’ai peur qu’il se fasse harceler, racketté, qu’il devienent la tête de turc etc…Je me demande comment il réagira…Les enfants peuvent être tellement méchants et je sais de quoi je parle…Je ne suporterai pas qu’on lui fasse du mal, je pourrai moi-même devenir trèeees méchante et je ne parle même pas de son père….J’espère que ça va aller pour ton bonhomme !
Ne t’en fais pas avant. Ca peut aussi très bien se passer. C’est souvent le cas.