On achète de la layette taille 6 mois, on se passionne pour des catalogues de puériculture, on ne dort plus que d’une oreille pendant des années.

Et il y a un moment où sans prévenir, on zappe les histoires de couches, on ne se souvient plus du poids de naissance de nos enfants. Et où surtout, on s’en fiche, comme de leur première dent.

Il arrive sans prévenir, ce moment où on se rend compte qu’on n’a plus de bébés à la maison et que c’est très bien comme ça. Parce que de toute façon, on n’a jamais vraiment aimé les bébés !

On refile les habits taille mini aux copines sans leur dire « Il s’appelle revient », on remise au grenier le lit à barreaux dans lequel les enfants n’ont jamais bien dormi.

On tourne une page de l’album de famille. Et on peut enfin recommencer à se regarder le nombril (c’est où ? Tu sais, là où il y a le cordon que t’es loin d’avoir coupé) ! On fait à nouveau des projets fous, des rêves de voyage et on range sans nostalgie aucune le fil à la patte qu’on s’était attaché sept ans avant.

PS : et comme je ne suis pas à une contradiction près, aujourd’hui je serai au Salon Baby qui se tient tout le week-end Porte de Versailles. Si vous y croisez ma crinière, n’hésitez pas à me faire un coucou !