J’avais dit « Ce sera sans moi », malgré les suppliques des enfants. Et puis j’avais promis qu’on irait au cinéma mercredi si il pleuvait.

Mercredi, il pleuvait. J. 4 ans et demi ne voulait pas aller voir Pirates. Comme une promesse est une promesse, on est allés voir Sur la piste du Marsupilami.

Et au final, c’était moins pire que je pensais. J’ai même passé un bon moment devant cette adaptation d’une BD de Franquin (que je n’ai jamais lue).

Dan Geraldo (Alain Chabat), journaliste sur le déclin, tente le reportage de la dernière chance en Palombie pour percer le secret de la jeunesse éternelle de la tribu des Paya, accompagné par un guide de pacotille (Jamel Debbouze). D’aventures en mésaventures, les deux compères devront finalement faire face à une mission divine : sauver le marsupilami, pour sauver la planète (rien que ça !).

Pas de surprise, on est dans une comédie qui ne prend pas de pincettes. Mais le duo Chabat-Debouzze fonctionne plutôt bien. Leurs excès s’annulent – + – = +, comme en chimie. Et ce malgré quelques scènes en trop (pour le jeune public)  comme celle du chien, ou les délires Hitlériens du dictateur.

Mais le vrai héros du film, c’est le Marsupilami, parfaitement intégré au film, attachant, espiègle. Une vraie réussite.

Et si on veut aller plus loin, on peut même philosopher sur la protection de la nature, la quête éternelle de la jeunesse et l’éternel besoin de reconnaissance enfant-parents.

Mais on se bornera à voir la Piste du Marsupilami comme il est, un film divertissant, pas vraiment pour les enfants avant 6 ans (même si M. 7 ans et J. 4 ans et demi, on adoré, comme à leur habitude). Pas vraiment pour les adultes non plus (ah si j’avais pu m’éclipser en douce pour aller voir Two Days in New York !). Mais les applaudissements de la salle comble semblent me contredire…

 

PS : je rajoute le lien vers la critique de l’experte Nipette qui a plus aimé que moi et souligne plus en détail les points positifs du film.