Il y a de ces dimanches où tu traînes ton ennui sans vouloir le tromper pour autant. Dehors, il ne fait ni beau, ni mauvais. Tu n’es même pas de mauvaise humeur. Juste l’impression d’une journée comme une autre, d’une journée pour rien, avec ses petits bonheurs et ses corvées ménagères.

Pour quelqu’un pourtant, quelque part, peut-être pas si loin, ce jour d’avril comptera comme aucun autre. Le départ précipité, la vague impression de regarder sa vie, la douleur, l’excitation et enfin les cris et les larmes devant ce petit « nous ». Moments intenses, à jamais révolus. Quoi maintenant ? Quoi d’aussi fort, d’aussi violemment bon ? D’aussi essentiel à la vie ?

Ne reste que le quotidien. A réinventer, sans cesse, pour y faire pousser de ces dimanches extraordinaires parce que tellement ordinaires.

PS : billet inspiré par le twitt de naissance de Bao. Bienvenue à Lou petite fille 2.0 !