Petits bonheurs, c’était le titre du recueil de poésies que j’avais écrit au lycée. Un autre temps où il n’y avait pas d’ordinateur chez moi. Où j’allais en vélo chez mon amie C. qui s’improvisait dactylo pour taper mes textes sur le Macintosh de son père, ingénieur informatique.

Petits bonheurs, comme une philosophie. Aperçevoir le pic vert qui s’invite dans mon jardin depuis quatre ans, se faire éclater les papilles avec les bons plats de Mac Dreamer (forcément) préparés avec amour, pleurer devant un Disney, vibrer devant un coucher de soleil. C’est ça ma vie d’habitude. La vie que j’aime. Celle pour laquelle j’ai signé il y a dix ans.

Pourtant depuis quelques semaines, je n’arrive plus à les voir ces petits bonheurs. Je m’arrête devant les feuilles mortes jonchant l’herbe trop haute de mon jardin, pas sur le pic vert, je n’ai plus très faim et je m’endors devant les Disney, avant même le coucher du soleil.

J’ai laissé mon quotidien se noircir à mesure que mes nuits rétrécissaient (3ème semaine de détention pour mon sommeil. Ne l’oublions pas !) Et puis hier, j’ai lu ce billet de Marjoliemaman (encore) et j’ai dit « action ».

Il est temps de remettre de la couleur dans mes journées. Chaque jour maintenant, je prendrai le stylo rose à paillettes de ma fille et je noterai mes petits bonheurs de la journée, à la main, sur un petit cahier (et sur ma page Facebook aussi !)

Et ça tombe bien, aujourd’hui, mardi 12 février 2013, j’ai déjà plein de petits bonheurs à noter :

C’est l’anniversaire de l’une de mes amies de toujours. Celle là même qui dactylographiait mes poèmes il y a 20 ans. Et voir les années défiler, la sachant toujours tout près, au bout d’un Gtalk, au bout du fil, au bout du département, c’est plus qu’un petit bonheur.

C’est la grève, comme un 2ème mercredi. Et moi, j’aime les mercredi. Ceux qu’un projet déposé prématurément propose de supprimer pour rallonger les pauses déjeuner de nos enfants (en savoir plus sur le site Parents Ensemble).

Je garde donc ma malade et son frère au chaud jusqu’à jeudi. Deux jours pour souffler, faire la sieste et sans doute aussi, le plein de petits bonheurs.

 

Vous pouvez me suivre dans mon challenge « Petits bonheurs », puisqu’il paraît que le bonheur aussi, est contagieux !