Enfin la mienne. Façon de parler, parce que je n’en ai plus depuis longtemps.

Pourtant, je trouvais ça cool de maigrir à vue d’oeil juste après mon premier accouchement. Certes, j’étais complètement crevée mais avec un bébé qui ne dort que 4 heures (le jour) et qu’on a l’idée saugrenue d’allaiter coûte que coûte, rien d’étonnant.

Juste, j’étais un peu sur les nerfs. UN TOUT PETIT PEU SUR LES NERFS (mais non je crie pas, j’explique). Et j’avais un goitre, on aurait dit une pomme d’Adam. Bref, hyperthyroidie, Basdaw avancé. Une maladie plutôt rare dans mon cas et qui se guérit tellement facilement une fois qu’on a mis un nom dessus.

On se croirait chez Doctimaman aujourd’hui, je sais. Mais je reviens de chez l’endocrinologue. Elle m’a conseillée d’aller voir un hypnotiseur pour mes migraines.

« Au pire, ça ferait un bon sujet de blog », je lui ai répondu. Tout en sachant que je finirai par perdre son papier, comme aux trois rendez-vous précédents. Ma vie a parfois quelque chose du film « Un jour sans fin » avec Bill Murray (fin de la parenthèse).

Bref, on a ensuite parlé de la vie, du sport, des copines avec leurs problèmes de thyroïde. Et j’ai su que je tenais mon sujet de blog quand elle a prononcé le mot qui fâche : hypothyroïdite post-partum. Un mot qui sonne aussi mal que dépression du post-partum et qui en a parfois les mêmes symptomes : fatigue, envie de rien, fatigue, prise de poids, fatigue, nervosité, fatigue.

Pour un peu, on pourrait croire qu’on fait un beau baby-blues (surtout que cette réaction auto-immune touche 8 à 10% des femmes après l’accouchement)  alors que c’est « juste » un problème de thyroïde qui se règle en gobant deux cachets avant le petit-dej.

Et là, tu vois tout de suite un peu plus où je veux en venir… Ma thyroïde va bien, merci. Et la tienne, t’as pensé à la faire vérifier, jeune maman fatiguée ?