bisous-en-papierIl va falloir s’y faire. Il vont devoir s’y faire. A ce que le manque fasse partie de leur vie.

Même si leurs deux parents débordent d’amour pour eux, ils auront toujours, eux, le coeur à moitié plein (on a dit qu’on prenait les choses du bon côté) de voir maman sans papa, papa sans maman (et avec une autre…).

Ça me tord le bide certains soirs de voir le grand essayer en vain d’appeler son père. De sentir qu’il lui faut sa dose de papaïne même si il lui reste son héroïne (moi ^^) au quotidien.

Pour ces soirs sans, on s’est inspiré du livre La provision de bisous de Zou. L’histoire d’un petit garçon qui part en colo avec des bisous en papier de ses parents pour le réconforter lui et toute la colo !

Bien sûr, on n’a pas fait papier commun recto-verso comme les parents de Zou mais on a fabriqué chacun de notre côté des petits bisous du matin câlin ou des longs bisous du soir pour une lonnnngue nuit.

Tous les soirs, ils fouillent dans le petit tas de bisous de papa pour choisir celui qui leur fera du bien. Bisous placebo. Bisous homéopathiques.

J. emmènera ses deux petits tas en colo la semaine prochaine. Sa première fois sans ses parents. Qui seront là, toujours sous la main dans leur petite boite en fer.

Et moi, j’hésite à demander aux enfants de me bricoler des petits bisous vite fait. Parce que je sais que cette semaine là, je le prendrai en plein coeur, le manque.

 

PS : je rajoute un lien vers ces coussins inspirés par le même  livre (la créatrice vient de me le dire sur Facebook). Je suis sure que J. adorerait la petite poche qui contient des petits coeurs (bon, il faut scroller un peu, ce sont les coussins bisous) !