laparisienne-2014

Il y a quelques mois, quand Sophie, la boss des ambassadrices Nivea dont je fais partie, nous a proposé de rejoindre la team Nivea pour courir la Parisienne (une course de 6,7 km en plein Paris), j’ai levé le doigt, comme si on m’avait proposé un morceau de chocolat.

C’est seulement après que j’ai réfléchi. « Mais j’ai rien à me mettre« , j’ai dit.

Alors j’ai commencé par aller m’acheter l’équipement DE BASE

Une bonne brassière qui tient bien (une quarantaine d’euros).

Des baskets  moches (Notez la ruse, je me suis dit : comme ça si je cours vraiment un jour, je serais contente de m’en acheter des belles. Toujours garder une carotte pour se motiver).

Un brassard pour mon smartphone, trop petit pour mon bras, qui en plus prend l’eau.

Et j’ai téléchargé l’appli RunKeeper, qui me tient compagnie quand je cours en me donnant toutes les 5 minutes, mon temps, mon rythme et mon kilométrage de course. On peut partager ses courses avec les copines qui en plus nous disent Bravo, c’est top ! (n’est-ce pas Marie et Sabine ?)

En mai, j’ai enfin commencé à m’y mettre, sans trop y croire, pour des petites sorties de 20 minutes.

En août, à l’ile de Ré, j’ai accéléré la cadence avec des sorties de plus en plus longues, jusqu’à 5 kilomètres. Parce que je croyais que le tracé de la Parisienne faisait 5,4 km. Sauf qu’il faisait 6,7 kilomètres et que je ne l’ai appris qu’il y a 15 jours…

Hier, donc, je n’ai pas couru 5,4 km mais 6,7 kilomètres.

Les trois premiers kilomètres, j’avais mal sous les côtes. Je disais à Sabine, ma copine de foulée « Vas-y, tu peux m’abandonner sur le bord de la route si tu veux, j’ai l’habitude » (message personnel).

Et puis au km 3, il y a eu le ravitaillement. On a perdu deux minutes à boire deux verres d’eau et manger une demi banane. Et ça allait mieux. Je sentais mes pas à l’unisson avec ceux de Sabine, c’en était presque émouvant. Je sentais la foule qui me portait avec ses encouragements. Je sentais le soleil sur ma peau. J’étais bien.

Au kilomètre 4, on est passé sous un pont converti en discothèque. Dans cet enfer, la musique était si forte que ça donnait envie de se droguer alors j’ai calqué mon pas sur mon rythme cardiaque.

Au kilomètre 5, j’avais un peu la chialade en lisant des affiches pleine de « Allez maman, t’es la meilleure » et de « maman on t’aime » et en écoutant les musiciens qui ne jouaient rien que pour nous.

Au kilomètre 6, j’encourageais Sabine pour oublier que je n’en pouvais plus.

Pendant les 700 derniers mètres, j’ai tout donné. Tellement que j’ai tout relâché sur la ligne d’arrivée.

I DID IT Yeah. Quand j’ai vu ma médaille (first one ever), j’avais l’impression de recevoir un oscar.

Alors je remercie Sabine ma partenaire de foulée. Camille, notre incroyable coach à toutes et les autres Nivea Girls Laure, Aurélie, Stéphanie et Céline. Et bien sûr, merci à Sophie et Nivea, sans qui jamais ô grand jamais, je n’aurais eu cette idée folle de courir 6,7 kilomètres en 51,25 minutes !

 

laparisienne-medaille

laparisienne-nivea-girls