Des rayures par ci,  des pirates par là.  Il y a comme un petit goût de fratrie dans leurs habits clonés pourtant acquis au hasard des soldes.

Du blanc pour les moments de grâce : les nuits dans la même chambre à veiller en essayant d’espionner les parents, les jeux dont eux seuls connaissent les règles, qui leur ferait presque oublier le goûter (mais pas la glace du soir), comme cette lueur de sainteté qu’on lit dans leurs 4 yeux après une bêtise.

Du rouge pour le sang et les larmes qui succèdent parfois à ces moments de grâce. Comme le calme après la tempête.

Rouge et blanc comme ce lien qui les unit et qu’ils s’appliquent à tisser de souvenirs au fil des vacances.

PS : et sinon, j’aime les habiller pareil mes mini moi. Pas pour jouer à la poupée. Mais pour les repérer d’un oeil comme une maman zèbre qui veillerait sur ses petits. Et parfois les vacances en plein mois d’août, c’est un peu la jungle!