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Depuis quelques temps, un an et demi AU HASARD, je mets en doute toutes mes certitudes. Au départ, je ne savais plus si la terre était vraiment ronde tellement j’avais l’impression que le ciel me tombait sur la tête (SCOOP les grecs avaient raison). Puis je me suis penchée sur l’arithmétique. 1+1 ne feraient pas forcément 2. Ni même 4. Mais 6.

Pendant mes vacances en bateau sur le Canal du midi (j’espère que les vous avez suivies sur mon fil de l’eau Instagram même si je vous raconte ça vite), j’ai donc découvert la vie à 6. Avec un papa, une maman et 4 enfants (attention calculette, avec 4 enfants de 2×8 ans + 2×11 ans, quel est l’âge du capitaine ?). Quand tu te retrouves à la tête d’une famille nombreuse comme ça, tu sais pourquoi tu n’as fait que deux enfants (deux bras, deux enfants, souvenez-vous, c’était le premier billet de ce blog en 2007). Mais quand une fois les vacances finies, tu te retrouves juste à 3, tu te sens deux fois plus seule. Et ça te manque tout ça :

  • De compter les enfants. 1, 2, 3, 4.  Dix fois par jour. De peur d’en oublier un.
  • De doubler les doses quand tu cuisines. Même si en fait, pour passer de 2 filles + 1 garçon à 4 garçons et 2 filles, ce n’est pas x2 qu’il faut faire… J’ai toujours eu un problème avec les maths.
  • De voir les regards interrogateurs des passants « Ils sont TOUS à eux tu crois ? ».
  • De voir les regards inquiets des commerçants (au cap d’Agde surtout). Comme si toute une colo du 9.3 débarquait dans leur boutique.
  • De dédramatiser parce qu’au fond, tu sais très bien qu’il y en aura toujours un de jamais content (lequel, j’ai mon idée la dessous – indice, c’est une fille…).
  • De faire avec eux comme pour les deux autres, en espérant que le maudit « C’est bon t’es pas ma mère » arrive le plus tard possible (= JAMAIS, je suis une marâtre exemplaire #toussotement…)

Finalement, après une semaine à 4, tu te dis que finalement, tu as bien fait de ne jamais faire 3 enfants comme tu le voulais. Parce que 4, c’est VRAIMENT un bon chiffre (n’est-ce pas Sabine !)