Mercredi dernier, je me suis levée avec une boule même pas de cristal, ce qui m’aurait été utile pour savoir de quoi l’avenir sera fait. Après l’avoir tatée, j’ai reconnu sans peine la boule de culpabilité qui m’accompagne depuis que je suis maman. On a beau dire depuis le début des blogs parentaux « arrêtez de culpabiliser ». Ça me fait le même effet que lorsqu’on me dit « calme-toi » et que ça m’énerve encore plus.
Mercredi donc, c’était l’anniversaire de ma fille. Ses 11 ans. Et je n’avais pas prévu grand chose (à part un rendez-vous chez le dentiste pour sa double dent, qui n’avait rien à voir avec ma culpabilité. Quoique…)
Je lui avais promis un anniversaire licorne #jesuisunmouton au moins aussi bien que sa tropical party, son ice-cream party ou sa pyjama party. D’habitude, une promesse est une promesse sauf que là, je n’avais pas réussi à caser son anniversaire dans le tunnel de juin parmi les kermesses, les représentations de théâtre, le spectacle de gym, la fête du village…
« On le fêtera fin août, avant la rentrée », je lui avais promis, sentant mon nez s’allonger encore un peu.
Et puis il y a eu ce coup de fil d’une maman me demandant si j’étais au courant de la surprise ? (Bah non, puisque c’était une surprise !)
La virée chez Hema pour décorer vite fait. Le gâteau à l’arrache. Et le petit groupe de copines qui débarquent avec des dessins, des pancartes, des petits cadeaux hand-made. Et les clichés du photobooth dans leurs portables pour l’éternité.
Je pensais que ma culpabilité serait repartie avec les BFF.
Tu parles, ce serait trop simple. Depuis, je culpabilise encore plus de séparer ma fille de ses copines à la rentrée, en la mettant dans le même collège que son frère…
Ça s’arrête un jour ou bien ?
Je dirais non.
Ou alors quand on oublie aussi comment retenir son envie de faire pipi, vers 90 ans? 🙂
Je sais de source sûre que ma maman culpabilise encore, pour nous et aussi pour ses petits-enfants. Elle approche seulement des 70 ans mais elle tient le bon bout!
Je pensais vraiment que ça s’étiolait avec le temps. Misère !
Ah c’est toujours à la maman de culpabiliser le plus. Je pense que ce sentiment est la preuve d’un amour inconditionnel. Nous faisons notre maximum et nous faisons au mieux, dans l’objectif de faire les meilleur choix pour nos enfants c’est le principal !
🙂
C’est ça, on surinvesti sans doute trop le domaine
La culpabilité c’est bien un sentiment de mamans ça ;). Tant qu’on culpabilise un peu c’est qu’on accorde de l’importance au bien être de notre enfant. ll faut juste éviter que ca nous paralyse a force de ruminer. Impossible équilibre dans un contexte de pression sociale avec la mise en avant de la maman parfaite
Malheureusement, quoi qu’on fasse, nos enfants auront des choses à nous reprocher plus tard !
Te prends pas trop la tête, t’en a encore pour une bonne quarantaine d’années à culpabiliser. On ne sera jamais les mamans parfaites qu’on rêve d’être. En même temps, les enfants de Bree Van de Kemp, ils étaient pas si heureux que ça
..
Ce n’est même pas une question de maman parfaite. J’ai laissé tomber l’idée depuis longtemps. Mais plutôt la peur de regretter les choix qu’on a fait pour nos enfants. Plus on avance et plus les décisions sont importantes.
Tu es une super maman. Ton choix est basé sur l’expérience et l’égalité donc il est bon. Ses copines elle les verra le week-end.
Ouais, un week-end sur deux bouhouhou !!! 😉
quand elles seront mère à leur tour on culpabilisera de ne pas être assez dispo ou en forme pour s’occuper des petits enfants 🙂 donc non ça ne s’arrête pas!
arriver à la faire changer de collège sans les copines sans culpabiliser ? ça me semble mission impossible parce que les raisons pour et La raison contre. je ne vois pas comment rester de marbre même si elle va se faire des nouvelles copines parce que c’est la vie ! tiens bon 🙂
Tu as raison, surtout que la retraite s’annonce lointaine pour nous. Les jeunes parents auront à faire face à de nouvelles problématiques sans parents pour garder leurs enfants (encore que, je me demande qui pourra travailler à 65 ans passés alors qu’à 45 ans on est déjà considérés comme trop vieux !)
Carole Nipette a tout dit !
Et tu verras dans quelques mois, quand elle te parlera de sa nouvelle meilleure amie, tu en souriras 😉 ! et pour te déculpabiliser dis toi que tu lui offre une sacré découverte, à savoir que dans la vie rien n’est figée, tout se transforme et que l’inconnu nous amène souvent à mieux 😉 !
C’est chouette ce que tu dis, merci.