Shrek il est comme nous, les mamans débordées, il est au bord du burn-out. Il n’en peut plus de son métro-boulot-dodo à lui, qui prend la forme de bibero-universal studio-rototo. En plus, il ne fait même plus peur. Il en vient presque à regretter le bon vieux temps où tapi dans sa fôret, il effrayait les randonneurs égarés. Presque. Mais le sournois Tracassin va s’arranger pour lui faire signer un de ses contrats truqués et lui faire retrouver sa vie d’ogre mal-léché sans attaches.

Le pauvre ogre, si il savait comme on le comprend. Nous aussi de temps en temps, on aimerait bien mettre un peu de rockn’roll dans le marathon du soir bain-dîner-histoire du soir-coucher. Bienvenue au pays des mamans débordées Shrek, tu es des nôtres. Surtout qu’avec la 3D, le texturage des visages est tel qu’on les croirait presque vivants.

Mais quand même Shrek, le truc des mamans débordées pour tenir, c’est l’humour. Et toi, tu l’as un peu perdu dans ce dernier épisode. C’est pas qu’on s’ennuie parce que ta quête pour retrouver le bonheur est prenante mais, c’est juste pas drôle. C’est dommage, t’aurais dû essayer l’ironie, les dents qui grincent, ça fait des miracles beaucoup moins pièges que ceux de Tracassin !

PS : et je te rassure, tu fais toujours aussi peur, je ne serais certainement pas allée te voir avec les enfants. Shrek, c’est pour les grands. Pour preuve les références dispersées ça et là dans les autres épisodes et pas vraiment remarquées dans celui-là…