Center Parcs, comme l’année dernière et l’année d’avant aussi. A un détail près : la pluie qui s’est invitée en non-stop pendant les 5 jours.

Pour les novices, je rappelle le concept de Center Parcs : des « cottages » que mes enfants m’obligent à appeler bungalows (en accord avec la loi Toubon – ou alors, c’est mon accent anglais qui est en cause ?) dans un domaine sans voitures et à quelques encablures d’un dôme (que mes enfants appellent la bulle). Et dans la bulle, il y a des piscines chauffées, des jeux d’eau, des toboggans. Pour les enfants, ça ressemble au paradis. D’ailleurs, c’est pour EUX que l’on revient chaque année.

Nous étions comme la première fois aux Bois-Francs, en Normandie. En terrain connu donc.

Alors, c’était comment ?

Différent. Parce que des vacances à Center Parcs sous la pluie, c’est avant tout des vacances sous la bulle et moins dans la nature comme les années précédentes. Et quand on aime moyen l’eau, c’est un peu… lassant. Nous y allions une voire deux fois par jour, en essayant d’éviter la foule (le nombre de personnes présentes dans le dôme est indiqué à l’entrée).

L’occasion de pester au moins une fois par jour contre les sèche-cheveux dont seuls un tiers fonctionnent par intermittence. Je crois que cette défaillance est à l’origine de l’angine que je me traîne encore aujourd’hui (à moins que ce ne soit la rivière sauvage ?).

Center Parcs sous la pluie, c’est moins de vélos, pas de rosalie, moins de pédalos (d’ailleurs ils les ont changé depuis la dernière fois et je n’ai jamais vu des pédalos faire si mal aux rotules. Je crois bien que j’ai frôlé l’opération du ménisque là).

Et c’est surtout céder à ce que je fuis d’ordinaire : les spectacles pour enfants. Tous les jours, des animateurs proposent un spectacle gratuit d’une demi-heure en fin de journée. Pas folichon, vraiment (des chansons mimées, l’hymne de Center Parcs, la lecture d’un livre) mais parfait pour occuper les enfants hors de la bulle après la sieste (bien méritée après deux heures de bulle le matin).

Nous avions réservé un emplacement au plus près du Dôme (35€ de supplément – 27€ en 2010…), si bien que nous avons à peine utilisé nos vélos (offerts dans l’offre fidélité). En revanche, les K-Ways achetés avant le départ ont servi, merci !

Finalement, les vacances à Center Parcs sous la pluie, c’est bien mieux que des vacances n’importe où ailleurs sous la pluie. Grâce au Dôme justement, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on a tendance à y revenir à chaque vacances de Pâques (au cas où…).

Le cottage

Un mot sur notre « cottage » VIP. Habitués aux Premium, nous avons testé cette année un VIP (un ancien Premium rénové, près de la bulle puisque les premiers VIP (en bois un peu passé maintenant) se trouvaient au bout du parc). Plus cher, plus classe. Comme pour les Premium, les lits sont faits en arrivants, on gagne du temps. Il y a une baignoire à bulles dans une des salles de bains. Mais il y a aussi des torchons, une machine nespresso, un lecteur DVD pour les veillées (si vous n’avez pas vu Hugo Cabret, il FAUT le voir !), des produits de beauté comme à l’hôtel et surtout une deuxième salle de bain avec sauna (qu’on a à peine testé cependant…). Il y a aussi la possibilité que le ménage soit fait à mi-séjour (mais nous avons annulé cette option pour cause de sieste).

Et toujours le mot sur le sujet qui fâche : le prix.

J’ai réservé le 14 janvier pour un départ le 23 avril… soit très longtemps à l’avance. Si bien que j’ai bénéficié d’une offre de fidélité de 75€ avec deux vélos offerts et 4 activités appelées « toppings » en Centerparcien (deux demi-heure de pédalo, dont une interrompue pour cause de pluie et les deux vélos des enfants). Finalement, le prix d’une bonne semaine en famille sous la pluie c’est 1180€. J’aurais préféré les cocotiers… mais c’est plus cher !

Promenade en pédalo

A vélo

VIP


Canards domestiques !

Lire mes conseils pour une première fois à Center Parcs (ici)

Lire aussi le billet de Marjoliemaman qui était au même endroit… la semaine d’avant !

PS : et ce n’est même pas Mac Dreamer qui a fait les photos. Mon nouveau challenge : arriver à maîtriser son reflex… C’est pas (encore) gagné !