Entre l’anglais et mon fils de 4ème, c’était devenu Waterloo. Au lieu de l’exiler à l’île d’Elbe (comprendre au fond de la classe, à côté du radiateur), on a réfléchi tous les deux à une contre-attaque pour changer le cours de l’Histoire, même si c’est en anglais qu’il a des lacunes.

Deux points importants avant de continuer :
– Il avait ENVIE de s’y mettre
– Il a la chance d’avoir une professeure bienveillante, consciente de ses difficultés (sa dysorthographie réapparait dans la pratique des langues étrangères) et encourageante plus que cassante (elle a mis C’est mieux à un 10/20 !

Mais revenons à notre plan d’attaque.

1- Acheter un livre d’anglais

Avec des fiches de grammaire bien expliquées. Pour reprendre les bases au moment des devoirs.
=> On ne s’en sert pas souvent mais cela permet de changer de mes explications qui sont toujours les mêmes (sur la structure d’une question par exemple).

2- Regarder des séries en VO

Un jour, il m’a demandé « Je peux regarder The 100 sur Netflix  » ? D’accord mais en VO, j’ai répondu dans un éclair de génie. Depuis, c’est VO obligatoire si on se lance dans une série. Pareil pour la petite soeur avec Super Girl.

=> Je pense qu’il lit beaucoup les sous-titres (en français) mais qu’il comprend aussi de mieux en mieux. Il reconnait des mots, des expressions. Et surtout, ça désacralise la langue. Encore un bon point pour Netflix.

3- Partir en Angleterre

Je reviendrai dans un billet dédié sur son séjour d’une semaine en février. Mais il fallait rétablir l’injustice de son non voyage de 5° l’année dernière (j’en avais parlé ).

=> Il est revenu enchanté de son séjour d’une semaine (c’est déjà ça hein !)
J’attends de voir le résultat du premier contrôle pour évaluer l’intérêt linguistique du séjour mais apparemment, ils ont surtout travaillé l’oral. Et je ne parle pas des petites anglaises !

4- Tester Vivaling

J’avais découvert Vivaling et son concept de cours ludiques en ligne sur le blog d’ezabel et j’avais trouvé ça plutôt bien fichu alors j’ai fait une session d’essai de 20 minutes (le code est dispo sur le blog d’eza). Après l’inscription un peu fastidieuse, l’enfant choisit son coach parmi ceux qui lui sont proposés. Mon fils voulait quelqu’un avec l’accent anglais et pas américain. Il a choisi Miriam avec laquelle il a fait, depuis Singapour, des mots croisés (passion familiale !) en anglais, sur le thème des animaux.

=> On reçoit la vidéo par mail une fois la session terminée, avec un résumé de ce qui a été abordé et une appréciation. J’avoue que je pensais qu’il parlerait plus et comprendrait mieux après sa semaine en Angleterre. Il répondait aux questions par Yes. Et pas Yes I do par exemple. Lui, a trouvé ça fun et recommencerait volontiers. Je pense que je vais essayer quelques sessions pour qu’il prenne l’habitude de parler et pas seulement d’écouter.

 

Au final, il n’est pas bilingue hein ! Mais il n’est plus brouillé avec l’anglais. Et c’est déjà une première victoire. Reste à voir si les notes suivront au troisième trimestre. To be continued…