Si j’avais su que ça m’agacerait autant. Qu’à chaque fois que je crierais « A table », « Au bain », « On y va », j’obtiendrais la même réponse :

« Attends maman. 2 minutes« .

M. 7 ans est comme happé. Absent. Drogué.

Si je pouvais j’attraperais sa console et je l’éteindrais d’un geste rageur (j’ai enfin compris où était le bouton), comme font tous les parents, en disant « La prochaine fois, tu seras privé de console jusqu’à la fin de la semaine« . Ca le calmerait tiens.

Mais je peux pas. Vraiment pas.

Parce que ce n’est même pas sa console qui le passionne comme ça. Mais le livre qu’il a pris à la bibliothèque, ou celui que la petite souris lui a offert, ou une vieille BD qu’il a ressorti, trop heureux de pouvoir la lire, même si il la connaît par coeur.

Et je me vais quand même pas le priver de lecture jusqu’à la fin de la semaine. Alors je vote les circonstances atténuantes et je passe l’éponge.

« Mais mets tes lunettes bon sang, tu vas te faire mal aux yeux« . Décidément, les parents c’est comme les filles, drôlement compliqué !

PS : en illustration, « Les filles, c’est drôlement compliqué », l’un des quatre tomes de la collection « Le petit Nicolas » – Première lecture édité chez Gallimard. Très adaptée aux lecteurs de 7 ans, si j’en crois la vitesse à laquelle M. les a dévorés (livres offerts par l’éditeur).

PS 2 : bonne fête e-za 😉

PS3 : et merci à Shalima qui m’a appris à écrire accro sans accrocs !