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Avant de partir, je me demandais, 4 jours à Santorin, c’est trop ? Pas assez ? Je suis le genre de fille tendue de l’aventure.

Pourtant, ça fait 4 jours pour prendre le soleil, 4 jours pour crapahuter en tongs (dress-code faux pas), 4 jours pour même pas goûter l’Ouzo (le pastis local) mais se mettre au petit blanc de Santorin, 4 jours à faire le co-pilote, 4 jours à manger des favas et des tomato balls (j’ai testé cette recette, rien à voir avec l’originale mais mioum), 4 jours à faire des photos d’église, 4 jours à dit « C’est beau », 4 jours pour voir la vie en bleu à défaut de rose, 4 jours pour faire tout le tour de l’île, ou presque.

4 jour à suivre notre programme au carré préparé dans l’avion à partir de nos guides de 2001 (merci C. !) :

(Pour faire apparaître une carte, cliquez ici)

Jour 1 : le nord de l’île (Fira – Firostefani – Imerovogli puis coucher de soleil à Oia)

Quitte à venir à Santorin, autant commencer par ce qu’il y a de plus typique ! Fira est la ville principale de l’île (on dit Capitale ?). C’est ici que les paquebots de croisière vomissent leurs touristes, si bien qu’il peut y avoir BEAUCOUP de monde d’un coup. Ce qui gâche un peu l’effet village blanc à flanc de montagne (en plus de nos photos). Pour se faire une fish-pedicure, c’est là (mais j’y reviendrai). Pour acheter des souvenirs, c’est là aussi, car pour l’authenticité, on repassera, le centre de Fira n’étant qu’une succession de boutiques. MAIS lorsque l’on pousse (à pieds) jusqu’à Firostefani et Imerovogli (ça devient un peu loin), on arrive à profiter comme il faut du spectacle avec unique vue on the caldeira – les îles en face – (on parle anglais là-bas, yes).

En vrai, on a repris la voiture pour Imerovgli, puis pour découvrir Oia, l’époustouflante. A voir avant 17h, quand les cars de touristes ne sont pas encore arrivés pour le coucher de soleil.

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Pour déjeuner à Fira, on a testé un grec sur l’avenue principale, comme on en trouve chez nous mais en bien meilleur.

Pour dormir : Fira est sans doute pratique si on se déplace en bus car c’est par là que transitent tous les bus. On peut aussi pousser jusqu’à Firostefani, plus calme, partageant avec Fira la même vue magnifique sur la Caldeira). Dans nos repérages, il y avait cet hôtel.
Oia serait l’idéal (un coucher de soleil tous les soirs) mais il faut faire attention de ne pas se laisser envahir par la foule. Imerovgli peut-être un bon compris (Sur Casamundo, j’avais repéré cet hébergement qui n’était déjà plus dispo à mes dates)

Jour 2 : le sud de l’île alias journée de la lose  (Akrotiri – Red Beach)

On ne dirait pas comme ça, mais j’ai fait des études d’histoire, moi. Quand j’ai lu vestiges d’Akrotiri = Pompéi grecque. J’ai dit « Cool ». Et quand, après avoir payé 3 euros de parking puis 5 euros de ticket, je suis rentrée dans ce hangar qui ressemble à un chantier j’ai dit « Mais c’est Akropouri ». (Copyright ma +1 en fait). Heureusement, le village d’Akrotiri, lui vaut le détour. On a croisé un âne qui ne portait même pas de touriste et grimpé jusqu’à un vieux château joli.

Après ahah, on a voulu aller se baigner à la Red Beach, trop bondée. Mais la journée de la lose n’a pas vaincu, on l’a terminée en sirotant un cocktail sur la plage de Perivolos à côté de l’appartement.

Mis à part ces jarres, tout ce qui valaient la peine (les peintures murales, les objets…) sont au musée archéologique de Santorin…
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Pour manger : on s’est arrêté dans la taverne juste avant la red beach et c’était top.

Pour dormir : Akrotiri est plein sud, mais vraiment mignon (c’est dans ce village qu’était Azzed pendant son séjour)..

Tu veux boire quelque chose ? palge-perivolos

Jour 3 : le sud Est de l’île (Ancienne Thira + Pyrgos)

Je vous ai dit que j’avais fait un fac d’histoire ? C’est sans doute ce qui explique mon acharnement, malgré tout à vouloir découvrir l’ancienne Thira (une cité Grecque).

Et là (mis à part le fait que si on lit les panneaux interdit jusqu’au bout, on sait qu’en pleine journée, on n’est pas obligé de grimper tout en haut de la montagne A PIEDS (je peux vous dire que les Minorquines sont VRAIMENT des chaussures confortables !)), ça vaut vraiment la peine. Mieux vaut ne pas oublier le guide dans la voiture en revanche (ahem)…

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De là haut, on a un magnifique panorama quasi en 360. On s’est amusées à regarder les avions décoller de l’aéroport.

Puisque de Perivolos, on doit contourner la montagne pour aller sur les vestiges de l’ancienne Thira, nous en avons profité pour voir Pyrgos, grimper encore et déjeuner dans une taverne qui ne paye pas de mine mais qui j’en suis certaine, figure en bonne place dans les guides éditions 2014 (ah bah tiens, elle est 4° sur Tripadvisor, qu’est-ce que je disais !)

Pour manger : Penelope’s, tout en haut du village, voir mon assiette en photo dans ce billet !)

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Jour 4 : excursion en bateau (volcan + sources chaudes + Thyrissia + re-coucher de soleil à Oia)

Je suis loin d’être fan des excursions en groupe (remember l’Islande), mais à moins de louer un catamaran à pas de prix (après quoi, de toute façon, on retrouve la foule dans les points de chute), l’excursion en bateau restait la meilleure option. Nous avions commandée  cette excursion à l’accueil de notre appartement, pour seulement 26 euros (la même était proposée 34 à Fira…), le dernier jour de notre séjour afin de ne louer la voiture que 3 jours (malin).

Un gros bus vient nous chercher (en retard), nous amène au vieux port d’Athinios pour prendre un bateau bus (comme un faux bateau pirates) direction le volcan (une heure de grimpette), les sources chaudes (on saute du bateau puis on reste 15 minutes dans l’eau), puis à Thyrissia, petite île authentique où l’on peut s’arrêter déjeuner soit dans les restaurant du port sur fond de Sirtaki pour touristes (la musique traditionnelle) ou grimper encore (en vrai, on peut aussi prendre l’âne pour 5 euros mais non merci). J’ai vraiment cru que JAMAIS je n’arriverai là haut vivante mais j’ai repris mais esprit en trouvant une petite taverne typique où on a mangé les meilleures tomato balls du séjour pour le prix d’un coca à Oia… Donc pour manger à Thyrissia, suivre les panneaux Taverne à 30 m (même si 30m, c’est un mensonge – maintenant tu le sais !- ).

Le truc stressant en excursion, c’est de louper le bateau surtout qu’on ne parle qu’en anglais dans le micro. Si bien quand s’est quand même pressées de la fourchette pour reprendre à l’heure le bateau qui nous amenait à Oia par le bas de la montagne… Et re-grimpette. Je regrette tellement de ne pas avoir mis mon appli Runkeeper en route ce jour là. Les 7 kilomètres de la Parisienne à côté, c’était RIEN.

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Oh y’a un village tout là haut… C’est Oia (et il y a une blogueuse qui a avalé un clown – et qui a des fesses béton aussi). santorin-oia-boat

Oia Azzed qui a la même photo… santorin-oia-bis

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4 jours bien remplis. 4 jours pas vraiment au pas de course non plus.

Je regrette juste de ne pas m’être arrêtée dans ce village plein de moulins au centre l’île, qu’on a traversé en bus en rentrant de l’excursion. J’aurais bien troqué mon addiction aux églises bleues contre une autre aux moulins. Si quelqu’un sait comment il s’appelle d’ailleurs…

En conclusion, Santorin c’est bien. Mais hors saison, please ! 

 

Un grand merci à Casamundo.fr pour tout ce bleu et à we like travel qui porte bien son nom. 

Lire aussi : Back from Santorini, ou comment préparer son séjour à Santorin.