enfance

Quand je suis tombée sur ce billet de Paula Smack, j’ai eu envie de poursuivre la chaîne. Parce que c’est pas beau de vieillir; parce que parfois, je ris plus gras que mon fils encore; parce que la vie est plus jolie avec des yeux d’enfants.

Parfois donc, souvent diraient d’autres, j’ai 8 ans. Quand…

 

Je lis les quizz des apéricubes à voix haute et je ris aux blagues Carambar.

Je cueille les boutons d’or et je demande « t’aimes le beurre  ? »

Quand je fais des crêpes je mange toujours le rotichon. La dernière crêpe sans forme qui a toujours une forme de quelque chose au final (un rhinoceros laineux, un ananas… un peu comme les nuages).

Je fais le morse quand je mange des Mikados.

Je me colle toujours les tatouages Malabar (la preuve)

Je marche toujours sur les parcours de rando chez decath et j’essaye les « jeux » qui traînent (sérieux, il y en a VRAIMENT qui arrivent à avancer avec un skate à une roue ?)

J’achète un bonbon soucoupe avec ma baguette de pain, même quand les enfants sont chez leur père…

Je me dis encore « Je ferai ça quand je serai grande » (Faudrait peut-être que je commence à le faire d’ailleurs…).

J’appelle ma mère quand je suis malade. Alors qu’elle n’est pas docteur, on est d’accord !

Je dors avec deux doudous.

J’ai peur de l’orage et je ferme toujours les portes des placards avant de me coucher dès fois qu’un monstre en sortirait (genre un mauvais esprit).

Depuis ma première colo en 1982, je pense toujours « Bande d’abrutis » quand on me dit « bon appétit »… Ne me jugez pas.

Et quand on me dit « t’inquiète pas « Je pense toujours ta kékette donc pas, j’ai la bite rude » mais D’OU CELA VIENT-IL ? (du coup je m’inquiète, mais pour ma santé mentale).

Je prends les trottoirs pour des slacklines (il y en avait une chez Décathlon d’ailleurs, c’est chaud !)

Je gratte le blanc des oréos avec mes dents et je plonge le biscuit noir dans le lait alors qu’il parait que le lait c’est mauvais pour les adultes.