J'ai rien contre les primipares (les gens qui ont un seul, unique et merveilleux enfant). Juste, je trouve qu'on les reconnait tout de suite à la façon douce et posée qu'ils ont de s'adresser à leur progéniture divinisée. Et ça, je ne le supporte pas bien, rapport à l'extrême énervement auquel m'expose la gestion de deux terreurs à la fois. Prenons le toboggan en exemple, en temps normal chez moi, ça donne :

"Non, pas le toboggan à l'envers, non, j'ai dit – haussement de voix – attention à ta petite soeur – bip bip bip Je t'avais bien dit de faire attention".

Mais chez le primipare, l'aventure frôle la fusion extrême :

"Bravo mon chéri, tu as réussi à monter 4 marches tout seul, bravo. Maintenant viens voir maman mon amour. C'est bien, bravo mon ange, tu es doué. Tu sera équilibriste plus tard, qu'es-ce que tu es agile". 

Voyez la différence. Il ne me reste plus qu'à souhaiter à tous ces primipares qui me lancent des regards noirs comme un Rocher Suchard d'en avoir un deuxième très vite. Parce que non de non, mes enfants ils ne sont pas mal élevés bip !