A mesure que le 25 décembre approche, ma mauvaise conscience s'accroît. C'est à cause du père-noël : mon fils l'adore. Je lui ai bien dit que le traîneau lumineux sur la terrasse de nos voisins n'était pas celui du père-noël. "Non chéri, il a bon goût le père-noël, il ne va pas t'apporter des cadeaux kitschs," j'ai dit. Je l'ai prévenu aussi qu'il ne risquait pas de rencontrer son idole au supermarché. Oui, je trouvais qu'il regardait bizarrement tous les messieurs à la barbe blanche. Je lui ai même assuré que tous les pères-noël qu'il voyait étaient des faux parce que le vrai, il est en Laponie jusqu'à Noël et que si on l'aperçoit, on n'a plus de cadeaux.

Malgré tout, j'ai contourné la vérité. J'ai dit un gros mensonge même en lui parlant du père-noël la première fois. Je voulais me rassurer en prenant l'avis de psychologues sur le Net mais, c'est atroce. Le mythe du père Noël ferait référence à la politique de la carotte et du bâton, il éduquerait nos enfants à désirer des biens matériels… Ouh là, là. Mais qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne vais quand même par revenir en arrière. Ah non, parce que le pire, c'est que je l'aime bien moi, le père-noël.

Vous en pensez quoi vous ? Je sens bien que le sujet est polémique. Alors doucement avec petit papa noël ! Et en parlant de papa, bon anniversaire à mon Papa pour ses 60 ans et bonne retraite !