Aujourd’hui c’est mon anniversaire. J’ai trente j’sais pas combien. Toujours trois de moins que mon grand frère. Il y a des choses comme ça, qui ne bougent pas comme pour mieux nous rassurer.

Et je ne veux rien, non merci.

Même pas le (très beau) maillot de bain que Mac Dreamer devait m’offrir il y a deux ans (et que je n’ai jamais trouvé le courage d’aller choisir).

Même pas le (très cher) sac que tout ma famille devait m’offrir l’année dernière (avant que je tombe malade le jour de ma fête d’anniversaire).

Rien de tout ça, non merci. Je suis déjà comblée.

Mes enfants qui dorment la nuit (et s’embrassent au petit matin). Cadeau.
Une journée sans colère. Cadeau.
M’inquiéter d’avoir trop de travail plutôt que pas assez. Cadeau.
Voir ma ruine se transformer lentement mais sûrement en un home sweet home douillet. Cadeau.
Les petits festins de Mac Dreamer. Cadeau.
Mes amies de toujours et mes blogocopines. Cadeau.
Vos coms quotidiens, sous mes billets à moi. Cadeau.

Ado, j’avais coutume de pleurer le jour de mon anniversaire. Comme si l’échéance me rappelait que je devais faire quelque chose de mes 10 doigts et vite. J’avais peur de ce que la vie allait m’offrir.

Maintenant j’ai peur de ce qu’elle pourrait me reprendre. Je crains le boomerang. L’écran « Game Over – Happiness quota exceeded ».

Je ne veux rien de plus que leurs yeux dans les miens, leurs mains dans la mienne et nos rires unissons.

Mais si vous insistez, je veux bien partager quelques macarons hein !

PS : un spécial bienvenue sur terre à Romy et Valentine jumelles sans le savoir, arrivées mardi chez Maud (dont j’aurais l’occasion de vous reparler dans quelques mois… suspens) et Aurélie.