L’Auvergne, c’est un truc comme Fifty shades of green tellement il y a de vert sous toutes ses teintes, qui s’assombrissent ou s’éclaircissent selon qu’il neige ou que le soleil rayonne. Car l’Auvergne ou plus précisément, les Estables où nous avons passé une semaine au VVF (je raconte tout ça là), c’est les 4 saisons en une semaine. Le temps qui passe à vitesse grand V tant il y a à voir et à faire, au grand air. Je vous laisse découvrir ça, en photos :

Jour 1, dans le brouillard autour du Col de la Croix de Boutières

Ce qu’il reste d’une ancienne remontée mécanique. Car je ne vous l’ai pas dit, on peut skier l’hiver aux Estables (si on est débutant surtout, car il y a peu de pistes).

Jour 2

Le matin : On va toucher la neige en Ardèche ! (juste à côté)

Il faut bien se motiver pour faire 8 kms de rando dans le grand froid. Les enfants n’ayant pas vu la neige de l’année, étaient ravis de faire l’ange dans la poudreuse. 

T’as pris les luges, chéri ?

L’après-midi Pendant que les enfants sont au club, on visite le village de Moudeyres avec ses maisons aux toits de chaumes et de lauzes (phonolithes). Vu le temps, nous y sommes allés en voiture, dans les routes en lacets d’Auvergne.

Jour 3 : Excursion « la familiale » en Rando-Ane avec le VVF

Nous étions une petite 30aine de marcheurs accompagnés de deux guides aguerris du VVF et de deux ânes valeureux qui portaient les petits enfants à tour de rôle. L’excursion nous a pris la journée, autour du viaduc de Récoumène. 10 kms pendant lesquels les enfants n’ont même pas traîné les pattes, entraînés par leurs copains de route (je parle des autres enfants hein, pas des ânes !)

J’ai oublié leurs petits noms, sorry !

On a croisé beaucoup de milans, gracieux rapaces.

Sur le viaduc de Recoumène

Attention à la marche ! Le viaduc n’a jamais été achevé, à cause d’un changement ministériel, si bien qu’il n’y a jamais eu de rambarde et que la voix ferré qui devait y passer n’y passera pas !

Sous le viaduc 

Visite d’une ferme auvergnate avant de rentrer #gruick

Jour 4 : l’ascension du Mont Gerbier de Jonc (matin) 

Je ne comptais pas particulièrement aller au Mont Gerbier de Jonc. Je savais que c’est là que la Loire prend sa source uniquement parce que j’avais fait révisé sa géographie à M. 9 ans. Du coup, lui le savait aussi et a insisté pendant 4 jours pour que l’on gravisse le Mont Gerbier de Jonc. Heureuse surprise en arrivant, le Mont Gerbier de Jonc est aménagé et l’on peut facilement y monter en suivant un sentier équipé de marches, de cordes par endroit. C’est amusant et qu’est ce que c’est beau (et il y a la 3G tout là haut !).

C’est vraiment à faire avec des enfants pas trop petits (7 et presque 10, c’était parfait). Nous avons eu la chance qu’il n’y ait pas grand monde et clairement en été, cela doit être moins drôle car on ne peut pas aller à son rythme étant donné qu’il est difficile de doubler sur le sentier (en plus, en été, c’est payant).

Accrobranches aux Estables (l’après-midi)

Après cette matinée sportive, nous avons enchaîné avec deux heures d’accrobranches aux Estables. Une première pour moi (fais un voeu) et j’ai adoré. Le circuit des Estables est très inventif, avec une corde pour jouer les Tarzan par exemple. Pour les petits, il y a une trottinette sur cordes qu’on dirait tout droit sortie d’Harry Potter et tout une piste adaptée dès de 2-3 ans. Très bon moment pour toute la famille. A tel point que les enfants qui devaient rester avec nous le lendemain, se sont inscrits à la Non Stop du Club enfants pour en refaire le lendemain. (En revanche, je ne vous montre pas mes bleus, on est d’accord).

Où est Charlie ? (heu Isabelle ?)

Jour 5  : Le Puy-en-Velay 

C’est la préfecture de la Haute-Loire (l’un des 4 département de la région Auvergne), l’un des points de départ du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle, si bien qu’on ne compte plus les églises qu’elle abrite.

Ville étonnante mêlant facades colorées et bâtiments en pierre. On peut s’arrêter regarder des démonstrations de dentelle au fuseau (et craquer pour un éventail dont on ne fera rien), crapahuter dans les ruelles. Sachant que le temps nous était compté, je suis allée à l’Office du Tourisme qui m’a donné un dépliant avec la ballade parfaite pour ne rien manquer. On aurait bien flâné un peu plus en terrasse quand même !

 Le Puy en Velay n’a rien à envier à Rio, avec sa statue de Notre-Dame sur un rocher !

1 photo, 3 monuments : la statut Notre-Dame de France, la chapelle Saint-Michel D’Aiguilhe sur son rocher et la cathédrale Notre-Dame du Puy.

Jour 6 : les musées 

Malgré le froid des premiers jours, nous avons eu beaucoup de chance avec la météo. Sauf le dernier,  jour de pluie. De quoi se retrancher dans les musées (même si le VVF avait programmé une après-midi ciné avec « Les profs »)

 

L’école du Vent de Saint Clément

Un musée sur le vent, comment voler, comment l’apprivoiser, avec des ateliers pratiques. Dans une commune qui abrite deux éoliennes…

Il n’empêche que le musée est intéressant, surtout pour les enfants.

L’école-musée du Monastier sur Gazeille

Nous avons tous préféré notre passage à l’école-musée de Monastier sur Gazeille, où notre maître d’un autre temps nous a fait porter blouse et sabots avant de nous prodiguer un cours de boulier (encore plus simple que de compter sur ses doigts), suivi d’une dictée à la plume, dans une authentique salle de classe, au milieu de merveilles d’époque patiemment chinées.

Chouette moment, dans un impressionnant bâtiment qui abritait autrefois une centaine d’élèves, pensionnaires pour la majorité.
Je vous rassure, on ne s’est pas faits taper sur les doigts à coups de règle en fer. Mais j’ai acheté une vieille règle en bois en souvenir.

Prévoir 1h-1h30 de visite.

Voilà, c’est déjà fini. C’est aussi ce qu’on s’est dit à la fin de ces chouettes vacances !

Lire aussi :

Nos vacances au VVF des Estables

Le récit d’Anne-Sotte qui y était en même temps que nous, avec des enfants beaucoup plus petits.

Et celui de ma 1ère fois en Auvergne en 2011.