Je leur ai fait de la pub tout l’été, au gros buzz et à son pote le garçon vacher. Même les banderoles tirées par les avions des plages paraissaient invisibles à côté de mon cerf-volant Toy Story. Le pire, c’est que je l’ai payé moi-même ce coup de pub pour Toy Story. 10/10 pour le merchandising. Et le film, il est bien au moins ?

Depuis le premier épisode (souvenez-vous, celui qui est sorti alors qu’on était même pas parents…), on a grandit et Dany aussi. Le propriétaire de Woody et ses compères entre à la fac. Que vont donc devenir ses vieux jouets ?

Rien que le pitch sentait la nostalgie à plein nez. J’en ai pris plein la vue, des références aux jouets de notre enfance (le téléphone tracté que l’on a tous eus) à l’humanisation des incontournables (Ken et Barbie tels qu’on aurait pu les imaginer).

Et il y a la fin, quelle fin ! Où l’on s’imagine nous aussi voir nos petits quitter le nid. Larmichette obligatoire, même sur le papa ours assis à mes côtés. Quand au message écolo, j’aime : recyclons nos vieux jouets au lieu de les jeter.

Et les enfants, ils aiment aussi ?

– J. 3 ans a eu du mal à tenir en place. Je persiste à penser qu’elle est encore un peu trop jeune pour le cinéma. Que temps qu’un enfant n’est pas scolarisé, il a encore du mal à se concentrer le temps d’un film.

– J. 6 ans a vécu le film (pas besoin de 3D pour ça). Il fallait le voir debout, trépignant lors de la dernière scène avec le méchant bisounours. C’est tout juste si il n’a pas voulu dormir avec son buzz l’éclair ce soir là !

En conclusion, Toy Story 3 assure autant côté film que côté merchandising. Un sans-faute, j’attends le DVD !