Si vous me suivez sur Instagram, vous avez pu vivre mes aventures en bateau fluvial avec Les Canalous, pendant les vacances de Pâques. J’avais déjà tenté il y a 13 ans à bord du Piccolo Boat (étonnamment, je ne me souviens de rien…), puis réessayé quelques jours (trop peu) en 2012. J’ai complètement redécouvert pendant notre semaine à six (et à Sète (mouhahaha) sur le Canal du midi). Comme avant de partir, je me posais autant de questions que si c’était la première fois, je reviens sur les 5 choses à savoir avant de s’embarquer dans une croisière fluviale. On dirait pas comme ça, mais c’est l’aventure !
1- Faut-il le permis bateau ?
Pas besoin d’avoir de permis pour se la jouer capitaine d’un bateau rouge et bleu. Attention, il y a quand même des règles à respecter, des codes de navigation à connaître et une petite formation d’une heure avec un instructeur de la base avant de se lancer. Que ce soit clair : les premières manoeuvres sont flippantes ! Je vous conseille de prendre un bateau avec propulseur d’étrave, qui rend les accostages nettement plus aisés. Et de prendre l’assurance (103 euros pour le Tarpon 37N, c’est sûr qu’après coup, on se dit qu’on aurait pu s’en passer mais au milieu de l’étang de Thau, ça nous semblait moins optionnel, croyez-moi !).
2- C’est pas trop le camping ?
En fait, à l’intérieur, c’est comme dans un camping-car. Ou comme dans un yacht, selon la gamme du bateau ! Nous avions 3 cabines pour 6, ce qui est parfait. Pour le coup, lorsque le carré sert également de couchage (ce que l’on a fait une nuit), on a vraiment l’impression de faire du camping. En une semaine, nous n’avons jamais eu la sensation d’être les uns sur les autres. La seule chose qui nous rappelait régulièrement qu’on était sur un bateau, ce sont les sanitaires, avec les odeurs du broyeur et la douche exigüe… Il nous fallait bien une bonne raison de retrouver notre home sweet home !
3- Faut-il louer des vélos ?
C’est la question que je me suis le plus posée avant de partir. Et si oui, combien ? (Problème en roue libre). Finalement, j’avais loué deux vélos qui n’ont servi qu’une fois pour aller chez le docteur (THUG LIFE surtout parce qu’ils n’étaient pas gonflés et n’avaient pas d’anti-vol). Mais j’ai la réponse à ma question : on peut se passer de vélos si on s’arrête dans les villages longeant le canal. On les repère facilement sur la carte de navigation. Globalement, on aurait dû se passer des vélos qui viennent ruiner les 3/4 de mes photos !
4- Est-ce qu’on se sent VRAIMENT libres ?
On s’arrête où ON VEUT, quand ON VEUT (si l’état de la berge le permet) en évitant le syndrome du camping-cariste « Oh ce bateau a une belle vue, je vais me mettre à côté de lui, histoire qu’il ne soit plus tout seul à son réveil…). Pour les ravitaillements en eau ou en électricité, il faut s’arrêter dans des ports (une trentaine d’euros la nuit) ou les bases fluviales (bases Canalous gratuites pour les bateaux Les Canalous). Je pense qu’on a eu la chance de faire la croisière à Pâques, il n’y avait pas la queue aux écluses, on ne faisait pas non plus la queue-leue-leue sur le Canal. On se sentait vraiment libres de nos mouvements. Et en VACANCES.
5- Comment on passe les écluses ?
Ce n’est pas si compliqué mais on a tout fait comme il ne fallait pas à la première écluse ! En résumé, à l’approche d’une écluse, on accoste sur le côté. Un adulte descend pour attacher les boots du bateau et va voir l’éclusier qui lui dit de quel côté accoster. L’éclusier ouvre l’écluse (toutes les écluses sont automatiques sur le canal du Midi), le capitaine accoste le bateau sans attacher les boots, le matelot remonte dedans. L’eau monte. Et le bateau repart. Compris ?
6- (les maths et moi…) Est-ce qu’on a la mal de mer sur un bateau fluvial ?
AHAHAH. Toute personne ayant le mal de mer se posera la question. La réponse est NON. Et pourtant, j’ai le mal de mer même à l’île Maurice sur une mer d’huile. Je l’ai un peu eu sur l’étang de Thau aussi, mais c’est parce que c’est presque la mer !
Si vous avez d’autres questions, c’est le moment de les poser, avant que ma mémoire ne garde que le meilleur, les couchers de soleil sur le bateau, les apéros sur le pont et la fière silhouette de mon capitaine bravant l’étang de Thau mais je vous raconte tout ça TRES VITE !
Ca doit être chouette comme expérience ça 🙂
Bao : ce sont vraiment des vacances différentes, proches de la nature, plus déconnectées, et ça fait un bien fou !
J’adore tes récits (oui, je te tutoie, ça fait des années que je te suis sans trop te laisser de com!Alors, j’ose 😊).
A chaque fois je rigole, et pour ça, MERCI 😊😊😊
La navigation fluviale me fait de l’oeil depuis très longtemps, mais je suis une grande fliparde (et oui, n’importe qui peut monter à bord en pleine nuit,non?!?!?Louent-t-ils, avec le bateau, un cheptel de dobermans?!?!?)
Bonne soirée.
Anne-Laure : héhé, merci ! Pour répondre à ta question, le bateau ferme à clés ! Après, je pense qu’il y a des endroits où vraiment, on est en toute tranquillité. Il y a un super bon état d’esprit sur les canaux. C’est vraiment de la plaisance où tout le monde est là pour se faire plaisir. MAIS sur la carte de navigation, il était bien indiqué qu’il fallait faire attention à bien fermer le bateau et ne rien laisser traîner aux alentours de Béziers. Si le fait de dormir à l’écart ne te rassures pas, tu peux toujours passer la nuit non loin d’une écluse. Au moins, il y a l’éclusier en cas de pépin et ça reste paisible, en pleine nature.
Hello,
Merci pour cet article. Pour être franche, j’ai déjà fait des bateaux fluviaux à plusieurs reprises, mais je n’ai jamais eu à me plaindre. Au contraire, si je pouvais repartir ce weekend, ce serait avec joie. LOL