Quand il n’est pas là, je regarde L’amour est dans le pré en vidant ma boîte mail (si vous m’avez envoyé un mail ces derniers jours, vous pouvez le renvoyer – mais je ne suis pas sûre de le recevoir vraiment, mon technicien est en voyage..)
Quand il n’est pas là, je suis une flippette et je me fais des films au moindre bruit suspect.
Quand il n’est pas là, j’ai souvent un peu froid parce que j’ai laissé s’éteindre le feu (et que je choisis mal mes programmes tv. Je devrais regarder Ko Lanta !).
Quand il n’est pas là, j’oublie souvent de sortir les poubelles (chacun son job).
Quand il n’est pas là, on compte les dodos qu’il reste avant son retour.
Quand il n’est pas là, les souris dansent un peu en cuisine. Et les repas n’ont pas là même saveur.
Quand il n’est pas là je dors mal et (comme par hasard) les enfants (nos grands enfants de 5 et 8 ans) se réveillent la nuit (même pas parce qu’ils ont faim. Ce n’est pas ce qu’ils disent en tout cas).
Je suis souvent maman solo ces derniers temps. Quand Mac Dreamer part en voyage, lui qu’on ne voit jamais beaucoup en semaine, ça ne change rien et ça change tout.
Il n’y a plus l’attente du SMS qui nous donne l’heure du diner, la libération du « y’a quelqu’un ? », l’histoire du soir et la soirée à deux.
Il y a du vide à combler.
Quand il n’est pas là, il manque de la couleur. Celles de la rainbow party. De nos 10 ans de mariage.
moi aussi qd il n’est pas là je regarde l’amour est dans le pré, qd il n’est pas là je mets mes grosses chaussettes pour aller dormir, qd il n’est pas là je m’inquiètes toujours, qd il n’est pas là je vérifie que tout est bien verrouillé….et qd il n’est pas là les enfants sont au lit de bonne heure…
Voyage pour le boulot ? ici, c’est souvent moi qui suit en déplacement… Et c’est pas facile non plus dans ce sens-là 😉
Quand il est pas là, A. 3 ans 1/2 passe son temps à demander : »il rentre quand papa ? « . Mais on a de la chance, ça arrive pas souvent.
Quelle jolie déclaration …
Ho, la belle déclaration… fais gaffe, ça peut lui donner envie de ne pas être là pour lire encore tous tes jolis mots ;-).
De très jolis mots pour celui qui partage ta vie.
Ici, il est toujours là. Il ne rentre a 22 heures qu’une semaine sur deux mais de là à parler d’absence, non jene sais pas ce que c’est.
tchong tchong : au lit à 20h30 et hop !
Xtinette : pour le boulot oui. Je partirai avec lui sinon 😉
Carine : il est petit encore pour saisir le temps qui passe.
maman@home : merci
Béa : c’est surtout si il lit que les poubelles ne sont pas sorties et le feu mort qu’il ne va pas revenir. Ne t’inquiète pas chéri, j’ai tout bon cette fois !!!
zaza : les semaines sans lui je me dis que maman solo, ce n’est vraiment pas marrant.
C’est pareil pour le sommeil et en plus je n’arrive pas à aller au lit donc coucher hyper tardif… pareil pour la peur alors que je suis en appartement, j’imagine même pas si on a une maison…
et quand il n’est pas là on mange n’importe quoi devant la télé 🙂
(Non maman solo c’est vraiment pas marrant mais pas parce que tu dois tout faire toute seule, mais bien parce que tu ne peux partager tes angoisses, tes soucis et tes bonheurs aussi…)
TU me rassures, moi aussi je me couche super tard quand il n’est pas là.
Quand tu n’es pas là, ce doit être un peu le bordel dans son sac de voyage, le dentifrice reste parfois ouvert sur le bord du lavabo de l’hotel. Pas par flemmardise, par défiance inconsciente.
Quand tu n’es pas là, ce n’est pas le même élan qui le sort de son lit le matin. Tu donnes le ton, le rythme et le sens de la journée.
Quand tu n’es pas là, il y a ce grand espace de liberté sans repères, il ne sait pas où aller
Tu as le don pour voir la vie autrement.
Quelle belle déclaration, quelle jolie écriture!
Tu sais décidément très bien mettre les mots sur les émotions, j’adore!
PS : j’ai offert ton livre à ma meilleure amie et ma little soeurette qui viennent d’avoir le « 1er » … elles adorent!
Merci Juju ça me flatte, non, mieux, ça me fait vraiment TRES plaisir. Je suis très touchée. Merci pour ce com.
ah je comprend tout à fait, ici monsieur part deux a trois dans l’année, et moi pareil, c’est clait que le quotidien est différent!
Surtout quand c’est long et une semaine, c’est long.
Ahhhhhh que c’est beau!
Mais pense à regarder l’amour est dans le pré même quand il est là, c’est très enrichissant, tu verras… Les vaches ont leur règle tous les mois, si, si, c’est vrai 😉
Ah, c’est de la poésie ! 🙂
« Quand il n’est pas là, j’oublie souvent de sortir les poubelles (chacun son job). » – tiens, j’ai pareil !
rhooooooo comme c’est joliment dit !
Cela fait écho à ce que nous vivons… même après 20 ans 😉 bon en ce qui concerne les enfants ils ne se réveillent plus, mais le manque est là quand même, les soirées ne sont pas les mêmes, un peu plus ternes un peu plus longues, et le rituel de la dernière avec son père, lui manque…
très belle déclaration 🙂
Pfiou, cest beau, mais limite elle me file un peu le bourdon ta déclaration, sans doute parce que c’est moi qui le plus souvent ne suis pas là 😉
très joli ton billet dans lequel je me retrouve jusqu’au 10 ans de mariage !!!! biz
mais comme ça il y a la joie des retrouvailles!
Moi non plus, je n’aime pas qd il n’est pas là… tout comme toi, je flippe et je me sens dépasser. Je ne veux pas être une femme de marin.
J’ai tellement vécu ça que j’ai décidé de le suivre… et voilà où j’ai atterri : (roulement de tambours) le Nigéria… avouez que vous m’enviez toutes… bref, par amour on est capable de tout… même de renoncer à sa liberté et se condamner à manger du poulet chaque jour que Dieu fait 🙂 ..
Hello!
Votre message est un beau message d’amour.
Qui résonne particulièrement en moi car mon compagnon est souvent sur les routes (chef d’orchestre) et les ajustements sont légion…
Oui, c’est dûr l’absence d’un vivant, car c’est dûr d’être dans la projection en permanence…
Bises à toutes les femmes de marin.
Punaise, il m’a drôlement inspirée ton billet alors que je ne m’en souvenais plus… Du titre à la photo ! Merci de faire partie de mes lectures inspirantes, j’ai ajouté un lien vers ce billet sur le mien du coup. Merci mon Isa. Des baisers.