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En mai dernier, en sortant du concert de Patrick, ma copine m’a un peu énervée (un tout petit peu, Carine, ne le prend pas mal !). Je m’en souviens, elle a dit : « C’est quoi ce rap qu’il nous a fait ?« .

« Han, je peux pas te laisser dire ça j’ai dit. C’est le moment du concert où tu le sens le plus heureux d’être là. Il est libre Pat. » J’ai dit.

Je ne suis pas objective quand on parle de Patrick, je sais. 

Et je le suis encore moins depuis que j’ai déjeuné avec lui sur le tournage de « Maux d’enfants » (le fameux rap). 

Qui ne pouvait être que du rap, cette musique mystérieusement adulée dans les cours d’école dès la primaire (la moitié des copains de mon fils étaient à Urban Peace 3 le jour où il fêtait son anniversaire. Comment j’aurais pu savoir, moi, qu’ils iraient voir des rappeurs à 9 ans ?), puisque « Maux d’enfants » parle du cyber harcèlement. Un mal d’aujourd’hui, que les plus de 20 ans ne peuvent pas connaître.

Le tournage du clip avait lieu dans une école de Boulogne-Billancourt. On aurait pu croire qu’on tournait la suite de Profs. Pas encore, ils attendent le bon scénario. Et ils ont raison, ce serait dommage de finir comme les Bronzés…

On a regardé tourner une scène dans laquelle Patrick joue un surveillant. Et puis on est partis déjeuner.

 A la cantoche avec Patoche (ouais, ça m’a mis de bonne humeur pour la semaine de déjeuner avec Patrick).

Et là, j’ai compris pourquoi il l’avait écrite cette chanson. Patrick c’est l’idole de nos 15 ans, un fan de Goldman, un champion de Poker hyper fier de son retour sur le tapis vert (il était en finale du WPT LA Classic le week-end dernier après une absence de deux ans des tapis verts), un artiste engagé dans les Restos du coeur, dans les violences faites aux femmes avec Mettez du rouge mais c’est surtout, SURTOUT un papa. Hyper attentif, qui comme toutes les mamans du monde parle de ses enfants sans qu’on lui demande rien.

Et quand il parle de ses enfants Patrick, on dirait qu’il écrit une chanson tellement c’est beau (Ok, je suis pas objective).

Il dit des trucs comme « Il y a deux sentiments qu’on croyait connaître mais dont on ignorait tout avant d’avoir des enfants : l’amour et la peur« .

D’ailleurs le tournage a fini tôt parce qu’un de ses fils était malade (ou un cours de taekwendo, je n’ai pas tout compris, je planais pas mal !). Malgré tout, Patrick a pris le temps de signer des autographes avec les écoliers, de se prêter au jeu des selfies avec les blogueuses et même de s’intéresser à nos blogs et à nos petites anecdotes qui font qu’on a cette émotion quand on le rencontre, qui nous fait prendre des photos floues !

Je suis repartie avec « Mon papa à moi, est un rappeur » dans la tête en me disant que mon idole à moi était un mec bien (Il a signé l’autographe le plus gentil de la terre pour Fanny, une lectrice de ce blog, qui me l’avait demandé sur Facebook).

 

Selfie de tournage, comme aux Oscars ! (au premier plan, on voit Rayane Bensetti qui joue dans la série Pep’s sur TF1 et qui signait autant d’autographes que Patrick !)

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Silence, on tourne !

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Sur celle là il est beau (mais flou…) mais beau. Cynthia c’est toi qu’il regarde comme ça !

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PS : je vous montrerai le clip à sa sortie parce que Patrick l’a voulu pédagogique (je n’ai pas vraiment compris toutes ses explications) et que ça peut être un bon support pour parler des dangers du Net avec ses enfants. 

 

Lire aussi : le compte rendu de ma première rencontre avec Patrick en 2013 et mon shoot de nostalgie à son concert.

Et bientôt, les billets de Manue, CynthiaCaroleAmélieFanny et DeeDee (et même celui du blog de Boulogne qui en dit plus sur le tournage).

Ah oui, et j’allais oublier (hiiiii)

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Non, je n’ai pas la tête sur son épaule, c’est une illusion d’optique (même si je sais qu’avec Patrick, je ne suis JAMAIS objective !)

 PS 2 : je retourne le voir au Zénith le 29 mars avec Carole. Qui y sera ?