On a beau avoir un album photos dont la dernière page affiche « mai 2008 ». On en reste pas moins attaché à ces souvenirs, à ces sourires jpeg, à ces bouilles numériques que l’on sait stockés là, sans les regarder pour autant.

Et vient le moment de les mettre en forme, dans un joli album légendé sans ratures, en prenant soin de respecter les dates, scrupuleusement. Cet album devient notre mémoire à tous. Un agenda illustré de notre vie à quatre.

Las, j’ai fait la maligne en ne sauvegardant rien. N’écoutant ni mon mari « tu sais que tu as un disque dur externe ? », ni l’apparei-photos lui-même qui il y a peu m’avertissait que sa méloire lâchait, trop de photos. J’aurais dû vider tout ça. Ranger en lieu sûr ces quelques mois de vie. La maison enneigé, les enfants enlacés, la petite sans ses longs cheveux, les premiers plongeons du grand. J’aurais dû.

Wanted, appareil-photo rouge (mais bon sang, c’était quoi la marque ?), avec des photos de blogs, vous savez, des enfants de dos, des gros plans de bonshommes en pâte à modeler, quelques clichés de moi (en Super Nanny même !) mais surtout, des images de bonheur à la pelle. Oui, on prend rarement de photos les jours de loose.

Grosse récompense, ta photo sur ce blog, une décidace (ah ah !), bref, mon éternelle reconnaissance.

PS : je fais l’impasse sur la journée de la femme parce que c’est pas une maladie, ni une minorité. Parce qu’il faudrait un Grenelle de l’égalité et bien plus qu’un billet sur un blog pour parler violences, précarité, soumission, inégalité, maternité. Pour définir les lignes d’un nouveau féminisme, d’une voix, d’une seule.