Pour mon anniversaire, j’avais invité mes vieux copains à une fête pré-opératoire. Bonjour l’ambiance.

Comme c’était le 6 mai, la veille du 7 mai, j’avais peur du dérapage à la ni-ni du moment. Bonjour l’ambiance bis. Du coup, je me suis dit que le plus simple, c’était de mettre tout le monde d’accord. Et je suis entrée en campagne.

Ma dircom de 10 ans m’a trouvé un beau slogan (Avec Isabelle, la vie plus belle. Ça change des rimes avec poubelle) et une nappe tricolore au coin des bonnes affaires (les restes du Mondial sans doute !).

Une virée à Gifi plus tard, j’étais assurée de la visite de mes homologues masqués qui ne manqueraient pas de me féliciter (La reine Élizabeth (très sympa) et Barack Obama (quel déconneur). Juppé est passé aussi, faire un hommage à nos amis bordelais venus juste pour fêter ma victoire. Des militants historiques, ceux-là.

C’était une belle fête, pas très démocratique, il est vrai. D’ailleurs, il n’y a même pas eu de discours. Mon t-shirt trouvé par hasard chez Cache-cache annonçait la couleur (bleu-blanc-rouge) « Votez pour moi, je ne vous promets rien ».

Et pourtant, je vous promets qu’on remet ça façon Garden Party de l’Élysée, dès que j’aurai réglé ces histoires de climat (message de l’opposition : c’est quoi cette vaisselle en plastique sur les photos, alors ???). Parce que c’était trop bon, cette journée avec vous, les amis.

PS : et sinon, c’était pour de faux hein. Ne mettez pas MON bulletin dans l’urne aujourd’hui !!! #labusdalcoolestdangereuxpourlademocratie

Même si la menthe du mojito vient du jardin