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Des semaines que je les entends répéter avant le bisou du soir. « Comme j’aimerais connaître un jour ce pays merveilleux ». Lui fait le lapin, tumbeldee, la porte et j’en passe des merveilles. Elle fait Alice, forcément.
A mesure que le costume et les décors prenaient forme, son impatience grandissait « Combien de dodos encore ? »

Je le guettais depuis des années cet atelier d’écriture Nouveaux Talents organisé par la fondation Bouygues. Je vous en avais parlé d’ailleurs.  L’année dernière;  j’avais loupé les inscriptions.  Cette fois j’avais mis mes antennes 2.0 en veille. Impossible de louper ça. Pour quelqu’un qui écrit en rond toute la journée, cette formation de quatre après-midi surpassait tous les DIF du monde.

Sauf que sur l’agenda, il y avait embouteillages.

Et que j’ai eu comme une envie de me faire toute petite quand, à l’instant même où elle devait être Alice,  l’un des écrivants du stage nous a présenté l’oeuvre de Lewis Caroll parmi ses ouvrages fondateurs.

Il n’y a pas de hasard. J’étais là où je devais être.

Et tant pis pour cette p***** de culpabilité.

PS : j’essaye de vous parler très vite de l’atelier d’écriture.

PS2 pour faire retomber la pression : pour alléger ma culpabilité,  j’ai quand même assisté à la générale. En costume mais sans le public. Sauf moi.