mon-arbre

J’essaye de ne pas oublier les affaires de judo le mardi, en plus du livre de bibliothèque et de la gamelle du grand, j’essaye. Mais forcément, je les oublie le jour de passage de ceinture. J’essaye pourtant.

J’essaye de ne pas m’énerver en faisant les devoirs, j’essaye d’être pédagogue, détachée, calme et souriante. Mais quand je vois les fautes, les petites pattes de mouches, j’ai tellement peur pour lui. Que j’essaye et puis je flanche.

J’essaye de ne pas crier aussi. Je suis tellement contente d’aller les chercher tôt. Ils m’ont un peu manqués aujourd’hui. Il fait beau, on pourra goûter dehors, faire des blagues, une partie de ping-pong. Et puis les chamailleries, les mômaaaaaaaa, les « il m’a tapé », « elle m’a mordu ». J’essaye pourtant, vraiment.

J’essaye de lâcher ce putain d’iphone. J’essaye, j’essaye, j’essaye. Mais je suis comme une droguée sur ce truc. Je devrais le mettre au coffre sitôt la journée terminée. J’essaye mais je n’y arrive pas. Quoique, il y a peut-être un mieux le week-end quand même.

Je n’ai peut-être pas eu les bons modèles, c’est peut-être dans mes gênes, je suis peut-être pas faite pour ça. J’essaye pourtant.

C’est ce que je leur dirai plus tard. J’ai essayé, vous savez. Je me suis trompée sans doute mais j’ai essayé.

 

PS : en photo, mon marronnier enfin en fleurs et à moitié flou (j’essaye pourtant de faire des belles photos, j’essaye…)
En premier plan, notre mini trampoline. Ross la lose je te disais, marjo

PS 2 : j’ai longtemps hésité entre j’essaye ou j’essaie. Apparemment, les deux vont. SI Bernard Pivot est dans la salle, qu’il s’exprime ! 

PS3 : En relisant ce billet, je me dis que j’aurais dû relire celui-ci avant de l’écrire !