Je ramollis depuis que j’ai des enfants. Je deviens flagada du cerveau, chamallow des émotions.

Il y a quelques années, jamais je n’aurais imaginé que :

je regarderais un « spectacle » de gym jusqu’à la fin alors que mon enfant à moi passait en premier. Et que j’y prendrais goût. M’extasiant devant un duo de corde à sauter à l’endroit à l’envers (le summum de la technique pour quelqu’un qui réfute l’idée même de sauter à la corde… parce que ça fait mal aux seins).

– je passerais la main dans les cheveux des petits camarades de mes enfants, façon Mamie Nova 1985. J’en suis pas encore à leur pincer les joues en criant « Mais qu’est-ce qu’il a changé, je l’ai presque pas reconnu« . Il y a de l’espoir (ou encore quelques années de répit, à voir).

– je survivrais à une kermesse d’école seule, avec deux enfants et que même on partirait après manger alors que les enfants n’avaient rien demandé. Juste parce que la tombola, l’odeur de frites, la fin de l’année, toussa. Ca me rend nostalgique.

– j’assisterais béate à la chorale de fin d’année, regardant mon bébé chanter à tue-tête et mon grand se taire bruyamment. Et que je filmerai le tout en chantant les paroles du bout des lèvres. Jacques Martin, es-tu là ? Si oui, tapes deux coups sur la table…

j’aurais les larmes aux yeux au moindre mot doux de mes enfants. Et qu’un « Maman t’es belle comme l’arc-en-ciel « , mettrais autant de couleurs dans mon coeur !