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J’avais dit rien qu’à ma tête mais je l’avais dit quand même, que j’irai la voir en rentrant de vacances. Et puis pas le moral, et puis le boulot, et puis le poignet cassé. Et puis toutes ces excuses qui ne sont en fait que des alibis. Et puis le temps qui passe vite, trop vite. Et qui s’arrête tout net.

Je sais bien qu’on n’est pas immortel, que ces derniers temps blablabla Que les maisons de retraite sont rarement des endroits très dignes. Que j’avais du mal (au coeur) avec ces murs blancs et ses meubles à elle.

Je sais qu’elle sait comme je l’aimais. Je sais comme elle m’aimait aussi. Je sais surtout qu’elle va me manquer. Cette grand-mère qui n’était pas la mienne -mais un petit peu quand même-.