Le livre papier avec ses pages cornées souvent, jaunies parfois aura toujours ma préférence. Pourtant en montant une demi-douzaine de cartons remplis de livres de poche dans ce qui me sert de grenier, j’ai commencé à me poser des questions sur l’intérêt du livre en tant que « chose ».

Surtout qu’à la maison, on n’a rien contre les avancées à la matière. Pour preuve, notre amour pour les stylos Tag qui ne quittent plus nos toilettes. Petit progrès libérateur, déjà.

Mais avec l’iPad*, un cap est franchi. Que dis-je un cap, une péninsule, tant les usages s’avèrent inédits. Pour l’instant, les applications iPad de livres pour enfants se font rares. J’ai trouvé une adaptation payante du fameux site (gratuit, lui) le monde de Victor. Et Les trois petits cochons, première réalisation de la société So Ouat ! (à 2,99€).

So what ? Alors c’est fou ce qu’on peut faire avec l’iPad. Ca marche un peu comme le stylo Tag de prime abord. On appuie sur le rond orange et la lecture commence en marquant le texte pour suivre le déroulé. Les images quant à elles s’animent au fil de l’action.

Voilà pour le basique. Parce qu’après, ça se corse. On peut faire lire un mot en passant dessus avec le doigt, se le faire expliquer, compter les syllabes, changer le style de police (cursive ou bâton) et même, écouter l’histoire en anglais. Et ça, c’est fort.

J’étais déjà complètement emballée par ce ibook quand j’ai téléchargé l’application Disney « Toy Story  Read Along » qui a fini de me bluffer tant le multimédia y est bien intégré (animations, musiques, textes, jeux…). Et l’on peut même enregistrer le texte avec sa propre voix pour que papa lise l’histoire même en déplacement !

On revient sur le sujet très, très prochainement. Pour l’heure, je n’aurais qu’une petite réserve : est-il bien raisonnable de laisser des enfants jouer avec un bijou à 500 € ?

* C’est quoi l’iPad ?
Pour celles et ceux qui auraient vécu dans une grotte ces dernières semaines, l’iPad, c’est le dernier joujou d’Apple que les geeks s’arrachent. Un iPhone grand comme un netbook, un tablette Internet. Ca fait la même chose qu’un iPhone, sauf téléphoner, ce serait pas pratique ! Mais comme l’écran est bien plus grand, ça ouvre le champs des possibles, notamment dans l’édition.  Et oui, c’est pour ça que les médias nous ont tant saoulé avec !