Alors j’avais pas envie d’y aller. Je suis une rebelle, moi. La tendance la maternité ça craint, j’en ai un peu raz le bib’. Je veux des bonnes ondes, du positif en barres Kinder, des petits bonheurs 2.0. Le cynisme me rend morose.

Et puis je suis une rebelle du marketing aussi. Qu’est-ce que c’est encore que cette idée de mettre en vente le DVD avant la reprise du spectacle ? Si j’avais su, je l’aurais regardée dans mon salon la Motherfucker, je commençais à me dire. J’aurais pu compter ses points noirs sur ma TV. Remarque, je les voyais aussi sur les deux écrans géants. Parce que sur la scène du Palais des Glaces, elle avait l’air d’un point noir la Florence. Alors j’y allais un peu renfrognée, ma ride du lion en action.

Et au bout de deux minutes, j’ai ri. Au bout de 10, j’avais mal aux zygomatiques. Au bout d’une heure trente, j’ai dit « déjà ? Ca n’a pas duré longtemps« . Si seulement les virées au parc qu’elle décrit avec brio passaient aussi vite ! C’est bon enfant, c’est tendre (si !), ça se moque de nous, les mamans débordées qui ont toujours un peu 15 ans dans la tête, de nos renoncements, de nos petits travers. C’est de l’humour de mec m’a dit mon mari. Moi je trouve juste qu’elle en a, la Foresti. De l’humour, bien sûr !

Lire aussi le MotherFucker micro-trottoir.

PS : et la gagnante de l’apparareil à raclette Severin est le n°17. Bravo à Cath. Je t’envoie un mail (j’espère que tu avais bien mis ton adresse !)