Ce film ressemble a une belle et grande affiche Benetton, avec des bébés de toutes les couleurs, des sourires, des larmes, des cris. Et de l’action comme on en voit tous les jours à la maison.

Qu’on se rassure, aux quatre coins du monde, les frères et les soeurs se tapent dessus ; aux quatre coins du monde, les enfants déroulent le rouleau de papier toilettes et parfois même, ils le mangent ; aux quatre coins du monde les bébés ont des mères indignes qui les laissent jouer avec les chèvres, mettre leur mains dans la gueule du chien, battre le pavé avec des grosses pierres, manger la terre, martyriser le chat, leur taper dessus ; qui les emmaillotent dès les premières minutes, tirent leur lait, essuient leurs fesses avec leur cuisse.

Aux quatre coins du monde, les mères font ce qu’elles peuvent avec les moyens du bord. C’est le message que je retiendrais de ce documentaire humaniste, qui dépeint sans jugement  la première année de vie de quatre bébés aux quatre coins du monde (Namibie, Mongolie, Etats-Unis et Japon).

C’est mignon (un peu) si on aime les bébés. C’est long (un peu aussi) si on aime qu’on nous explique « Pourquoi ce baume sur le bébé (Namibie) », « Jusqu’à quel âge l’emmaillotage en Mongolie »… C’est surtout un beau choc des cultures, avec une langue unique, celle de l’amour.

Critiques plus élogieuses que la mienne chez :
e-zabel
Ma poussette à Paris

Merci à Fanny et Fisher Price pour leur invitation à l’avant-première, qui me permet de publier ma critique le jour même de la sortie du film.

Et si vous voulez gagner des places pour assister en famille à un spectacle de magie pour les 3-11 ans, le bon plan c’est par !