Je ne voulais plus la faire cette fête.

Trop de monde, trop de stress, trop de pluie, trop d’enfants.

Trop de tout et de rien. En vrai, je ne voulais juste pas la faire sans Elle cette fête. Je ne pourrai plus me laisser porter, sans ses mails de rappel, son taboulé parfait, ses yeux bleus sur le moindre détail.

Et puis j’ai changé d’avis.

Je me suis souvenue de ce que j’ai dit la première fois que j’ai visité la maison « Il est grand le jardin, on pourra faire des fêtes ici« .

Je me suis souvenue de cette photo que j’avais choisie lors de notre préparation au mariage : une grande maison en pierres symbole de convivialité, et j’avais ajouté « pour moi la famille, c’est un mot à prendre au sens large« .

Je me suis souvenue aussi de toutes ces fêtes dans son jardin à Elle et j’ai pensé que c’était mon tour maintenant. Passage de relai. Envoi des invitations pour nos 10 ans de mariage.

Et depuis je stresse parce que trop de monde, trop de pluie.

Si bien qu’hier, avec les enfants, on a fait une offrande au Dieu de la météo. On a tranché la gorge à un lapin de Pâques pour qu’il nous amène le beau temps ce jour-là.

Je ne sais pas si ça marchera. Mais je sais que si il y a quelqu’un là haut, Elle y est aussi. Et qu’Elle va bien trouver un moyen d’ apporter encore un peu de soleil dans nos vies.

Après la pluie, le beau temps. Voilà qui s’accorde bien avec notre rainbow party.

Lire aussi : le billet sur la fameuse rainbow party (sous le soleil, jusqu’à minuit… comme Cendrillon… comme par hasard…)